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Dossiers

Gabriel Attal est un homme politique français. Auparavant membre du Parti socialiste, il a été élu député de la 11ème circonscription des Hauts-de-Seine en 2017, sous l'étiquette En Marche. En 2018, il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse dans le second gouvernement Édouard Philippe. Il est ensuite nommé porte-parole du gouvernement Jean Castex. Il enchaîne ensuite les postes au sein de l'exécutif sous le second quinquennat d'Emmanuel Macron: d'abord ministre délégué chargé des Comptes publics, il succède ensuite à Pap Ndiaye en tant que ministre de l'Éducation nationale. Le 9 janvier 2024, il devient le plus jeune Premier ministre de la Ve République, nommé en remplacement d'Élisabeth Borne.

Adrien Quatennens, député LFI, le 3 août 2022 à l'Assemblée nationale, à Paris

Adrien Quatennens

Élu député du Nord à 27 ans en 2017, disciple assidu devenu bras droit de Jean-Luc Mélenchon au point d'apparaître comme son successeur potentiel, Adrien Quatennens s'est retiré le dimanche 18 septembre 2022 de ses fonctions de coordinateur de La France insoumise après avoir reconnu plusieurs épisodes de disputes avec sa compagne, Céline Quatennens, avec laquelle il est en instance de divorce. Dans son communiqué, le numéro 2 de LFI a notamment reconnu avoir donné une "gifle" à sa compagne "dans un contexte d'extrême tension et d'agressivité mutuelle". "Je l'ai donnée alors que cela ne me ressemble pas et cela ne s'est jamais reproduit. J'ai profondément regretté ce geste et je m'en suis alors beaucoup excusé", a-t-il assuré dans ce texte. Père d'une petite fille de trois ans, Adrien Quatennens est né le 23 mai 1990 à Lille et milite dès ses 15 ans. Cet amateur de rock, fan d'Hubert-Félix Thiéfaine et batteur à ses heures perdues, s'active ensuite au sein d'associations d'aide aux sans-abri, puis adhère à l'ONG altermondialiste Attac. En 2012, séduit par le tryptique "écologie, socialisme, République" de Jean-Luc Mélenchon, il soutient la campagne du candidat à la présidentielle puis adhère au Parti de gauche, avant-garde de LFI, l'année suivante. Il l'emporte aux élections législatives de 2017 en battant à quelques dizaines de voix près le cadre LaREM Christophe Itier, dans la première circonscription de Lille. Il se révèle ensuite dans l'hémicycle avec son intervention en juillet 2017, à propos des ordonnances sur le Code du travail portées par la ministre Muriel Pénicaud: il l'avait accusée de "meurtre avec préméditation du Code du travail" et lui avait lancé "Vous dites que le problème du Code du travail est son épaisseur. Trouvez-vous que l'annuaire est trop épais? Dans ce cas, quelles pages faut-il arracher?" Puis Adrien Quatennens a bénéficié des louanges publiques de Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci a rapporté que dans leurs entretiens, le jeune député l'encourageait à une stratégie de la force tranquille: être certes radical et implacable, mais sans exhubérance ni éparpillement. Il est ensuite nommé en 2019 à la coordination de La France insoumise pour relever le mouvement de crises internes et de l'échec des élections européennes. Dix ans plus tard, son ascension régulière, marquée par une facile réélection aux législatives de juin dernier, a brusquement pris fin avec ces accusations de violences conjugales. Le parquet de Lille a ouvert une enquête après la main courante déposée contre le député LFI par son épouse, dans le cadre de sa "politique pénale volontariste pour le traitement des violences conjugales".

Une femme devant un immeuble détruit de Kiev, le 25 février 2022, après le lancement de l'invasion russe en Ukraine.

Ukraine-Russie: la guerre

Après des années de tension, le président russe Vladimir Poutine a relancé le conflit entre son pays et l'Ukraine - dirigée par Volodymyr Zelensky - en annonçant, le 21 février 2022, "reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", deux régions séparatistes prorusses du Donbass. Dans la foulée, le leader du Kremlin a enclenché, le 24 février, une opération militaire de grande envergure en Ukraine pour officiellement défendre ces séparatistes. "Nous nous efforcerons d'arriver à une démilitarisation et une dénazification de l'Ukraine", a-t-il dit. Le Kremlin a précisé que cette opération ayant pour objectif l'imposition d'un "statut neutre" à l'Ukraine, durerait le temps nécessaire, en fonction de ses "résultats" et sa "pertinence". Cette offensive russe intervient huit ans après que Moscou a annexé la Crimée et parrainé la prise de contrôle de régions du Donbass par des séparatistes prorusses, déclenchant un conflit régional qui a fait plus de 14.000 morts. L'Ukraine a de son côté dénoncé le début d'une "invasion de grande ampleur de la Russie". Cette opération vise à "détruire l'État ukrainien, s'emparer de son territoire par la force et établir une occupation", a notamment réagi le ministère des Affaires étrangères ukrainiens. Juste après le discours de Vladimir Poutine, des explosions ont retenti à Kiev, à Kramatorsk, ville de l'est servant de quartier général à l'armée ukrainienne, à Kharkiv (nord-est), deuxième ville d'Ukraine, à Odessa, sur la mer Noire, et à Marioupol, principal port de l'est. La centrale de Tchernobyl, théâtre du pire accident nucléaire de l'histoire en 1986, est tombée plus tard aux mains des soldats russes. Dès les premières heures de la journée, des habitants de Kiev se sont pressés dans le métro pour s'y abriter ou tenter de quitter la ville, cependant que des voitures remplies de familles fuyant la capitale créaient de vastes embouteillages. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné dans un décret la mobilisation générale des personnes soumises "à la conscription militaire et des réservistes", sous 90 jours dans toutes les régions du pays. Le dirigeant a regretté que l'Ukraine soit "laissée seule" face à l'armée russe alors que l'Alliance atlantique (Otan) a indiqué qu'elle n'enverrait pas de troupes pour la soutenir. De nombreux pays ont malgré tout condamné l'invasion russe. Le président américain Joe Biden, pour qui le maître du Kremlin va devenir "un paria sur la scène internationale", a imposé des restrictions aux exportations de produits technologiques vers la Russie. Le numéro deux de l'ambassade russe à Washington a été expulsé. Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont parallèlement pris des sanctions "massives" contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports mais sans l'exclure dans l'immédiat du réseau bancaire Swift, qui permet de recevoir ou d'émettre des paiements dans le monde entier. Des sanctions qui auront des conséquences sur l''économie européenne. Emmanuel Macron a lui annoncé que la France allait accélérer le déploiement de soldats en Roumanie dans le cadre de l'Otan. "La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l'Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie", a déclaré le président français à l'issue d'un sommet exceptionnel de l'UE à Bruxelles.

La présidente du RN Marine Le Pen lors d'une conférence de presse le 29 janvier 2021 à Nanterre

Marine Le Pen

Marine le Pen, présidente du Rassemblement national (anciennement Front national), Lors des élections législatives de 2017, elle est élue députée dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais. Elle est en campagne pour l'élection présidentielle de 2017 et s'incline au 2ème tour face à Emmanuel Macron avec 33,90% des voix. En 2012, elle est arrivée en troisième position au premier tour, derrière Nicolas Sarkozy et François Hollande, avec 17,90% des voix. Depuis, son mouvement a remporté plusieurs mairies et de nombreux conseillers régionaux. Si les proches de Jean-Marie Le Pen se font toujours entendre au sein du Front national, elle a imposé une stratégie de dédiabolisation. A un an de l'élection présidentielle 2022, les sondages lui sont favorables et la place, quasi-systématiquement, au second tour.

Eric Zemmour le 22 avril 2021 à Paris

Eric Zemmour

Eric Zemmour, candidat à l'élection présidentielle, sillonne la France pour faire la promotion de son livre, La France n'a pas dit son dernier mot, et en profite pour s'inviter dans le débat public. Après avoir laissé planer le doute, il se déclare officiellement candidat à la course à l'Elysée le 30 novembre 2021. Dans les sondages, il gagne chaque semaine des places. Le polémiste d'extrême droite est désormais au coude-à-coude avec Marine Le Pen, pour la seconde place du premier tour de l'élection présidentielle 2022, selon les intentions de vote. En moins de deux mois, Eric Zemmour s'est hissé au rang de la candidate du Rassemblement national dans les sondages, avec une radicalité assumée. Lors de ses sorties, il adopte volontiers la théorie dite du "grand remplacement" et ses propositions sont souvent centrées sur la question migratoire: immigration zéro, fin du regroupement familial ou encore l'interdiction des prénoms étrangers et la suppression du droit du sol. L'auteur du "Suicide Français" dirige l'essentiel de ses critiques contre l'Islam et promeut des positions sociétales conservatrices, notamment concernant la place des femmes. Souvent poursuivi devant la justice pour discrimination et haine raciale Eric Zemmour a souvent été relaxé. En 2011, il est toutefois condamné de manière définitive pour des propos tenus dans une émission de télévision, où il assurait "que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes". A la suite de ces propos, le tribunal correctionnel estime que le discours de l'essayiste s’apparente bien à de la provocation à la discrimination raciale. Eric Zemmour est né à Montreuil le 31 août 1958. Il a 63 ans. Il est marié avec l'avocate Mylène Chichportich. Il n'appartient à aucun parti mais envisagerait de créer le sien, sous le nom de "Vox Populi". Son QG de campagne a été inauguré le 26 octobre 2021, en présence de son équipe et de sa proche conseillère Sarah Knafo.

Des portraits d'otages retenus à Gaza, le 21 novembre 2023

"Histoires d'otages": environ 240 hommes, femmes et enfants kidnappés par le Hamas

Eden Zacharia, 28 ans. Maya Goren, 56 ans. Eitan, 12 ans... Environ 240 personnes ont été enlevées en Israël le 7 octobre 2023, jour de l’attaque terroriste menée par le Hamas. Outre ces otages, l’attaque, d’une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire de l’État hébreu, a également fait quelque 1.200 morts - en majorité des civils - selon les autorités israéliennes. Parmi ces quelque 240 personnes retenues dans la bande de Gaza figurent de nombreux enfants, dont certains en bas âge. BFMTV vous propose de découvrir le portrait de quelques uns de ces otages, à l’heure où les négociations pour les libérer se poursuivent.

Des soldats israéliens circulent à Sdérot, où des combattants du Hamas avaient pris possession d'un poste de police, le 8 octobre 2023.

Attaques du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël

Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont annoncé ce samedi 7 octobre 2023, avoir déclenché l'opération "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël et avoir tiré plus de "5.000 roquettes" pour "mettre fin à tous les crimes de l'occupation". L'armée israélienne a déclenché l'opération "Sabres de fer" et mené des frappes aériennes sur l'enclave palestinienne, disant avoir détruit plusieurs bâtiments présentés comme des "centres de commandement" du Hamas. Les combats se sont poursuivis au sol entre forces israéliennes et combattants palestiniens infiltrés. La date de l'attaque est doublement symbolique. D'abord car les personnes de confessions juives sont en plein Shabbat et en pleine fête juive de Simha Torah. Ensuite, car elle survient au lendemain de la commémoration de la guerre du Kippour qui avait frappé le pays à partir du 6 octobre 1973. Une guerre lancée, là aussi, par une attaque surprise, le jour de la fête de Yom Kippour. En France, la communauté juive s'inquiète de potentielles répercussions dans l'Hexagone. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin assure que la sécurité des "lieux communautaires juifs" sera renforcée.

 Kate Middleton

Kate Middleton, princesse de Galles

Kate Middleton, de son nom complet Catherine Middleton, est née le 9 janvier 1982 au Royaume-Uni. L'épouse de William, prince de Galles, est l'un des membres les plus populaires de la famille royale britannique, derrière son mari, mais loin devant le roi Charles III et son épouse la reine Camilla, selon des sondages. Le couple, qui a trois enfants, George, Charlotte et Louis, réside dans une propriété à l'abri des regards à Windsor, à l'ouest de Londres. Rien ne prédestinait Kate Middleton, une roturière, à cette vie royale. Sa mère, hôtesse de l'air, et son père, contrôleur aérien, ont ensuite fait fortune en montant une entreprise d'articles de fête. Sa rencontre avec William à l'université écossaise de Saint-Andrews, qu'elle a intégrée en 2001 pour étudier l'histoire de l'art, en a décidé autrement. Le prince William la demande en mariage lors d'un voyage avec des amis en 2010. Ils se marient en 2011 à l'abbaye de Westminster. Souriante, élégante et glamour, la princesse de Galles s'est imposée au fil des ans comme une figure incontournable. La presse britannique voit en elle un membre modèle de la monarchie, la voyant aux antipodes de sa belle-sœur Meghan Markle, mariée au prince Harry, le frère cadet de William. Le 17 janvier 2024, Kensington Palace annonce son retrait forcé, après une "intervention chirurgicale abdominale programmée". "L'opération s'est déroulée avec succès et il est prévu qu'elle reste à l'hôpital pendant 10 à 14 jours", précise le communiqué officiel. "Sur la base de l'avis médical actuel, il est peu probable qu'elle reprenne ses fonctions publiques avant Pâques", le 31 mars 2024, prévient le Palais de Kensington, réclamant "que ses informations médicales personnelles restent confidentielles" - selon plusieurs médias britanniques, Kate, dont la dernière apparition publique remonte à Noël, ne souffre pas d'un cancer.

De la fumée à Nouméa après des violences, le 14 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie

Émeutes en Nouvelle-Calédonie

Conquise en 1853, colonie française jusqu'en 1946 devenue un territoire de la République, la Nouvelle-Calédonie est en proie à de violentes émeutes depuis le 13 mai 2024, du fait d'une réforme électorale controversée faisant resurgir l'histoire tourmentée de cet archipel de l'océan Pacifique Sud. Après des nuits de violences, qui ont fait quatre morts, dont un gendarme, et des centaines de blessés, Emmanuel Macron a demandé le 15 mai 2024 l'instauration de l'état d'urgence que réclamaient droite et RN. Ce dispositif permet des mesures de sécurité exceptionnelles, comme des restrictions à la liberté de circulation ou de réunion. "Toutes les violences sont intolérables et feront l'objet d'une réponse implacable", a encore promis le chef de l'Etat dans un communiqué, alors que l'instauration d'un couvre-feu nocturne à Nouméa n'a pas fait retomber la tension. En cause: une réforme du corps électoral local, contestée par les indépendantistes kanaks qui redoutent d'être mis en minorité. Les heurts qui ont éclaté le 13 mai 2024 n'ont pas empêché les députés de voter dans la nuit du 14 au 15 mai 2024 ce projet de loi constitutionnelle, qui doit encore être définitivement adopté par l'Assemblée et le Sénat réunis en Congrès. Cette dernière étape interviendra "avant la fin juin", à moins d'un accord entre les forces politiques locales, a prévenu Emmanuel Macron.

Emile, un petit garçon de 2 ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023 au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), après avoir échappé à la vigilance de ses grands-parents.

Mort d'Émile

Emile, un enfant de 2 ans et demi, avait disparu après avoir échappé le 8 juillet 2023 à la vigilance de sa famille au Vernet, un village des Alpes-de-Haute-Provence. Le petit garçon jouait dans le jardin de la maison de ses grands-parents, dans ce village de 125 habitants, quand il a disparu en fin d’après-midi, dans un secteur escarpé. Les grands-parents résident précisément dans le hameau du Haut-Vernet, 25 habitants, à plus d'un kilomètre du village lui-même. Selon de premiers éléments ressortant de deux témoignages, l'enfant a quitté "le lieu de résidence de ses grands-parents" et a été vu "dans une rue descendante par deux personnes. C'est là que nous perdons ensuite sa trace", avait indiqué le 9 juillet 2023 le procureur de la République de Digne-les-Bains Rémy Avon, lors d'une conférence de presse au Vernet. Le parquet a lancé un appel à témoins, avec la photo et le signalement de l'enfant diffusés sur tous les médias. Mais les critères pour le déclenchement d'une alerte enlèvement n'étaient "à ce jour pas réunis", a-t-il insisté. Lundi 10 juillet 2023, le périmètre des recherches a été étendu. La gendarmerie a mobilisé une soixantaine de militaires, un hélicoptère et un chien Saint-Hubert, à l'odorat très développé. La Fédération départementale des chasseurs a de son côté appelé à la mobilisation de tous les chasseurs et le maire s'attend encore une fois à une importante mobilisation de bénévoles, qui était de 100 à 200 le week-end de la disparition. Le crâne de l'enfant a finalement été découvert en mars 2024 par une promeneuse. Des vêtements portés par le petit garçon le jour de sa disparition ont ensuite été retrouvés à proximité. Si des traces de morsure ont été relévés sur les ossements, aucun traumatisme causé avant la mort n'a été observé, a indiqué le procureur de la République le 2 avril 2024. Chute, homicide involontaire ou meurtre? Le magistrat a affirmé que la seule analyse des os ne permet pas de dire quelle est la cause de la mort de l'enfant.