INFO BFMTV. Législatives: Emmanuel Macron va s'exprimer mardi lors d'une conférence de presse
Emmanuel Macron prend la parole. Deux jours après avoir provoqué un séisme politique en prononçant la dissolution de l'Assemblée nationale, le chef de l'État va s'exprimer ce mardi 10 juin dans l'après-midi lors d'une conférence de presse, selon les informations de BFMTV.
Depuis la large victoire du RN dimanche aux élections européennes, Emmanuel Macron ne s'est exprimé publiquement que pour un hommage aux victimes du massacre d'Oradour-sur-Glane, ce lundi en Haute-Vienne.
Intenses négociations
Entre-temps, d'intenses négociations ont démarré, à gauche comme à l'extrême droite, pour préparer les élections législatives anticipées qui auront lieu les 30 juin et 7 juillet.
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, qui se prépare pour "aller à Matignon" selon le vice-président du parti Sébastien Chenu, s'est posé lundi en rassembleur en recevant au siège du RN Marion Maréchal devant une nuée de caméras.
Marion Maréchal, tête de liste Reconquête fraîchement élue à Bruxelles (5,74%), a exprimé son "souhait ardent" d'un accord avec le RN en vue des législatives, à l'issue d'un entretien d'une heure auquel participait sa tante Marine Le Pen.
Jordan Bardella, reconnaissant qu'il était "difficile de gagner seul", a lui "tendu la main" aux Républicains, affirmant avoir eu "des discussions" avec certains de leurs cadres.
Une manière de semer encore davantage la confusion chez des LR plus que jamais en quête d'une ligne directrice, après un nouveau score terne dimanche (7,25%). Les poids lourds du parti d'Eric Ciotti étaient en pourparlers lundi en fin d'après-midi au Sénat pour dégager une stratégie.
Discussions ardues à gauche
À gauche, les tractations entamées lundi risquent d'être ardues entre les partis qui se sont abîmés dans ces européennes par des coups de boutoirs entre socialistes et insoumis.
Une réunion a eu lieu lundi après-midi au siège des Écologistes, à laquelle ont participé l'état-major des Insoumis, ou encore le patron des communistes Fabien Roussel, rejoints tardivement par le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.
L'ex-tête de liste PS-Place publique Raphaël Glucksmann, fort de son statut de troisième homme des européennes, refuse de "refaire la Nupes" et pose ses conditions pour une union de la gauche.