BFMTV
Partenariats

UN ÉTÉ AU HAVRE EN PARTENARIAT AVEC BFM NORMANDIE

UN ÉTÉ AU HAVRE

UN ÉTÉ AU HAVRE - UN ÉTÉ AU HAVRE

Pour sa 8e édition du 22 juin au 22 septembre, Un Été Au Havre choisit d’investir des sites inédits pour une programmation 2024 qui réunira près de 30 œuvres d’art contemporain (dont 12 nouveaux projets et 2 expositions), explorant l’identité de la ville.

Une édition en prise avec les identités du Havre

Rester fidèles à l’esprit de la manifestation, mais en explorant de nouvelles pistes artistiques, les artistes invités pour l’édition 2024 d’Un Été au Havre mettrons en valeur les identités multiples du territoire : une ville portuaire maritime et industrielle. Un vaste paysage à explorer, à révéler et à partager ; et qui est particulièrement confrontée aux grands enjeux de notre temps : le dérèglement climatique, l’avenir de la production d’énergie, la massification du transport international... Les œuvres questionnent les enjeux de la société (Stéphane Vigny, Edgar Sarin), ouvrent une réflexion sur la place de l’humain et de la nature dans l’espace public (collectif Sur Le Toit, Ad Minolity, Max Coulon), explorent de nouveaux champs artistiques (Grégory Chatonsky), donne à regarder autrement notre patrimoine architectural (Emmanuelle Ducrocq, Josselin Desbois) et l’identité du Havre (Cosmo Danchin-Hamard), tout en gardant un œil poétique (Arthur Gosse, Joël Andrianomearisoa).

12 nouveaux projets et 2 expositions à découvrir cet été*

Ad Minoliti - Hôtel des oiseaux

Poursuivant sa série d’œuvres destinées à des « visiteurs non humains », Ad Minoliti propose l’installation Hôtel des Oiseaux aux Jardins Suspendus. L’artiste propose un grand parallélépipède de 6 mètres de hauteur qui s’inscrit dans le talus de l’entrée sud de l’ancien fort avec des nichoirs et des abreuvoirs pour accueillir des oiseaux. Autour de l’installation, à la manière de satellites, l’artiste a dessiné des bancs, destinés à accueillir une autre espèce… la nôtre.

Sur le Toit - sur le toit

Sur le toit est une œuvre-jardin à découvrir au dernier étage du parking des Docks, qui offre un point de vue exceptionnel sur la ville. Sur le toit est comme une micro-forêt urbaine, un jardin où se poser à l’endroit même où cela ne nous traverserait pas l’esprit habituellement. C’est une installation collective et conviviale, pensée comme un refuge permettant de construire un rapport nouveau à la cité et à l’horizon. Sur le toit est construit à l’aide d’une trame d’échafaudage, qui accueille des « folies » liées à des usages : se réunir, se reposer, observer, cuisiner, cultiver, prendre le soleil…

Stéphane Vigny - Epi

En février 2024, le dernier épi en bois de la plage du Havre a été démonté. En utilisant le rusticage (ou rocaillage), technique de modelage en ciment héritée des jardiniers du XIXème siècle pour imiter la nature, Stéphane Vigny reproduit l’épi dans son état d’usage, juste avant son enlèvement et à taille réelle pour l’installer dans le prolongement de la promenade de la plage. L’épi de Stéphane Vigny fonctionne ainsi comme une sculpture témoin, et symbolique, puisque réalisé dans une technique qui est l’ancêtre du béton armé, si cher au Havre. L’épi de Stéphane Vigny est une version contemporaine du mythe de Sisyphe, condamné à se battre infiniment contre un rocher qui ne reste jamais immobile.

Arthur Gosse – La Lune s’est posée au Havre

La sculpture d’Arthur Gosse qui avait été réalisée à l’occasion de l’édition 2021 d’Un Eté Au Havre fait son grand retour au square Saint-Roch. Œuvre éphémère, elle avait été réalisée en plâtre. Pour le grand plaisir des Havrais qui ont plébiscité son retour, elle a entièrement été refaite durant l’hiver pour résister cette fois-ci aux aléas météorologiques.

Edgar Sarin – Pacifique

Pacifique est une sculpture en bronze patiné construite par la répétition d’une amphore qui s’empile six fois sur elle-même pour atteindre une hauteur de plus de 8 mètres. Dans l’antiquité, les amphores étaient chargées par centaines sur des navires parcourant le bassin méditerranéen, transportant vin, huile d’olive et autres produits de base : l’amphore était bel et bien le container antique... Edgar Sarin a souhaité imaginer au Havre une survivance de cette forme, un témoin érigé comme un repère dans l’espace et dans le temps. La silhouette de ces amphores ainsi répétée les place à l’échelle des containers contemporains que l’on aperçoit de l’autre côté du bassin.

Joël Andrianomearisoa - La vague affection

Entre deux sites emblématiques de la ville, Joël Andrianomearisoa récite « l’alphabet de nos sentiments ». A travers deux phrases qui s’inscrivent en lettres lumineuses sur les façades des Bains des Docks et de la Bibliothèque Universitaire, formant les deux pôles d’un poème qui se déploie à l’échelle monumentale de la ville. Entre ces deux phrases, l’artiste a en effet souhaité disséminer dans plusieurs lieux des fragments de textes dans des formes variées. Le public pourra découvrir les différents surgissements de ces fragments de poésie, dans les bibliothèques havraises où des fragments de son œuvre sont cachés à l’intérieur des ouvrages qui ornent les rayonnages, en attente d’être découverts dans quelques mois ou dans dix ans.

Cosmo Danchin-Hamard - Bateaux-Bus

Avec la série de Bateaux-Bus, l’illustratrice havraise Cosmo Danchin-Hamard nous propose une rencontre entre les transports en commun et le patrimoine maritime. Sa proposition se décline sous forme de grandes reproductions de bateaux adaptées à l’échelle de dix bus sillonnant la ville au sein du réseau de transport LiA. L’artiste souhaitait réaliser un projet mettant en scène le balai régulier des bateaux entrant et quittant le port... Bateaux-bus est une œuvre qui parcourt littéralement le territoire dans le temps long.

Max Coulon - No Reason To Move

A la fois enfantine et hantée, la cabane No Reason to Move est dotée de larges pieds en bois sculpté ; ses fenêtres nues scrutent le visiteur depuis le toit du bâtiment de manœuvre du bassin du Roy où elle est installée. Offrant une perspective sur l’architecture moderne (Perret) et contemporaine (Tour Alta) de la ville, la maison-personnage de bois semble émerger d’un souvenir oublié, sorte de fantôme réveillant le passé enfoui de la ville, émergeant des ruines pour revenir de façon spectaculaire et mystérieuse au premier plan...

Emmanuelle Ducrocq - Entre

Sur le triangle de pelouse qui réunit l’avenue Foch et le boulevard François 1er, Emmanuelle Ducrocq installe une série de mâts de tailles variables, en haut desquels trônent des chaises récupérées dans différents quartiers du Havre. Elle les a retravaillées avec des vernis photosensibles, de façon à ce que leur surface réfléchisse la lumière au lever et au coucher du soleil. Montées sur des dispositifs rotatifs, elles s’orientent selon la direction du vent… En soulignant la nécessité d’adopter de nouveaux points de vue, l’artiste souhaite nous proposer une autre façon de faire société, dans une évocation sensible de l’écart entre les quartiers de la ville : villes haute et basse, ville détruite et reconstruite, ville immergée et émergée.

Josselin Desbois - Aura

Avec Aura, Josselin Desbois révèle un élément architectural méconnu de la ville. Son dispositif, installé dans les passages couverts qui traversent les îlots des immeubles Perret, consiste en un éclairage bleuté dont l’intensité lumineuse augmente ou diminue en fonction du calme ou de la puissance du vent... En sublimant ces espaces de transitions entre la rue et les logements collectifs, Josselin Desbois propose un geste qui épouse délicatement les bâtiments pour les faire vibrer. Son projet démontre que pour faire œuvre, il s’agit aussi simplement de révéler ce qui existe déjà, par une poétique vibration de lumière.

Grégory Chatonsky – La ville qui n’existait pas – épisode 2 : la logique des voix (1971-2024)

Après avoir réinventé lors de la saison passée l’histoire du Havre de 1895 à 1971, Grégory Chatonsky poursuit la matérialisation de cette « réalité alternative », pensée avec l’aide d’une Intelligence Artificielle (IA), à travers la ville. Quatre projets voient le jour en 2024 : tout d’abord, une série de volumes de béton violet imprimés en 3D, qui vient ponctuer l’espace public, en écho aux formes que l’on découvrait sur les 25 000 cartes postales uniques distribuées en 2023. Dans la deuxième proposition de l’artiste, ces cartes postales font l’objet d’une installation au MuMa, dans le prolongement de l’exposition « Photographier en Normandie », proposée par le musée dans le cadre de Normandie Impressionniste. On y découvre la voix de l’artiste, synthétisée par l’Intelligence Artificielle, décrire et analyser les 25 000 images des cartes postales diffusées en 2023. Dans une troisième, 25 000 nouvelles cartes postes uniques et numérotées seront distribuées, dans lesquelles l’IA met en scène des habitants devant des œuvres imaginées par l’IA. Enfin, Grégory Chatonsky propose un film d’animation à nouveau co-créé avec l’aide d’une IA, qui met cette fois en mouvement de nombreuses scènes que l’on pouvait découvrir sur les cartes postales de cette « Ville qui n’existait pas ». Le film, à la fois poétique et inquiétant, totalement surréaliste, est projeté dans la galerie du Théâtre de l’Hôtel de Ville.

Le 22 juin, une grande journée pour partir à la rencontre des œuvres et des artistes

Afin de célébrer l’ouverture de la nouvelle édition, le 22 juin le public est invité dès 10h à partir à la découverte des œuvres et rencontrer les artistes. Des visites et des conférences avec les artistes sont organisées tout au long de la journée. Une occasion de découvrir sous un autre angle cette nouvelle édition. Des navettes gratuites seront mises en place toute la journée pour se rendre aux différents points.

2 grandes expositions

Cette grande manifestation à ciel ouvert se complète cette année de deux grandes expositions :

« Photographier en Normandie (1840-1890). Un dialogue pionnier entre les arts », du 25 mai au 22 septembre 2024, au MuMa (musée d’art moderne André Malraux). L’exposition met en lumière le rôle décisif joué par la Normandie dans les débuts de la photographie. A l’occasion des 150 ans de la naissance de l’impressionnisme, le MuMa rapproche peinture et photographie, dont les liens étroits, sous-tendus par un esprit d’invention, d’émulation et d’innovation, présidèrent au renouvellement et à la multiplication des images au XIXe siècle.

Nature is Queer, exposition d’Ad Minoliti, du 29 juin au 29 septembre au Portique, centre régional d’art contemporain du Havre. Cette exposition, invite, à travers des installations pop et vitaminées, à s’interroger sur les questions de genres et le féminisme queer. Nature is queer évoque la nature, l’écologie et le féminisme sous toutes ses formes. Muraux, tableaux, installations invitent le visiteur à s’immerger dans une utopie multicolore pour penser la société autrement et interroger la norme et les schémas établis. Une pensée rebelle dissimulée sous des couleurs tantôt acidulées, tantôt flashy.

Plus d’informations sur uneteauhavre.fr

Service de Communication BFM Normandie