"The King has cancer": Charles III malade, la presse britannique sous le choc

Le Royaume-Uni sous le choc. L'annonce du cancer de Charles III faite en fin de journée ce lundi 5 février par le palais de Buckingham a ému toute la presse britannique. La quasi-totalité des journaux outre-manche font de la maladie du monarque leur "une".

À commencer par les tabloïds anglais, les "institutions" de la presse people outre-Manche. The Sun, le Daily Star et le Daily Mirror ont tous choisi de mettre une photo de Charles III en pleine page. Et ces mots: Le choc du cancer du roi".

Le Daily Express décide de son côté de mettre en avant le début du traitement de Charles III et affirme que le monarque a parlé à son fils Harry, qui viendra lui rendre visite prochainement.

Charles se "met en retrait"

Institution de la presse britannique, The Times choisit aussi de consacrer toute sa une au diagnostic annoncé par le palais de Buckingham, en titrant sobrement: "Le roi a un cancer". Le quotidien souligne également que Charles reste "entièrement positif".

Mêmes choix de photo et de mots pour le Daily Telegraph, qui rappelle que le type du cancer dont souffre le monarque britannique n'a pas encore été dévoilé. Ténor de la presse économique, le Financial Times choisi de diviser sa une en trois et de consacrer le premier tiers à Charles III, soulignant que le monarque se "met en retrait".

Enfin, choix plus original pour le très sérieux Guardian. Le journal de centre-gauche est l'un des rares à ne pas mettre la photo du monarque à la une, même s'il lui consacre un titre: "Charles III a été diagnostiqué d'un cancer, annonce le palace".

C'est Taylor Swift, qui est entré dans l'histoire des Grammy Awards, qui vole la vedette au chef de la monarchie britannique.

Éviter les spéculations

Dans un communiqué, le palais de Buckingham indique que le monarque britannique "a choisi de partager son diagnostic afin d'éviter les spéculations".

Le roi souhaite également que "cela puisse aider le public à comprendre tous ceux qui, dans le monde entier, sont touchés par le cancer".

Cette annonce intervient peu de temps après l'hospitalisation de Charles III pour traiter une hypertrophie de la prostate. "Comme des milliers d'hommes chaque année, le roi a consulté pour une hypertrophie de la prostate", écrivait à cet égard le palais de Buckingham.

Deux illustrations qui témoignent d'un changement de manière de communiquer autour de la santé royale, longtemps un sujet évoqué du bout des lèvres et conservé très secret.