INFO BFMTV. Paris: trois ressortissants moldaves interpellés soupçonnés d'être les auteurs des tags de cercueils
Trois personnes, de nationalité moldave, ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi. Ces individus sont soupçonnés d'être les auteurs de tags de cercueils avec l'inscription "soldat français en Ukraine" à Paris, a appris BFMTV.
Les enquêteurs ont remonté leur piste après une enquête menée depuis la découverte la nuit précédente des inscriptions dans le 7e arrondissement. Les tags en question représentaient des cercueils floqués de l'inscription "Soldats français en Ukraine". Des inscriptions en cyrillique avaient également été retrouvées sur les mêmes murs.
Lors de leur interpellation, les individus étaient porteurs de gants en latex, d'aérosols de peinture ainsi que de pochoirs correspondants aux tags.
"Une nouvelle possible ingérence étrangère"
Selon une source policière contactée par BFMTV, "les soupçons portent sur une nouvelle possible ingérence étrangère". Une enquête a été ouverte pour "déterminer leurs motivations" et voir s'ils sont liés aux précédentes potentielles affaires d'ingérence étrangère survenues en France. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la Sûreté territoriale.
Un groupe avait revendiqué l'action hier, indiquant la présence de ces graffitis dans d'autres lieux de Paris.
"Cette action était une réponse aux actions inadéquates des autorités françaises envers nos militants qui ont déposé des cercueils près de la Tour Eiffel", écrivaient-ils.
En début de semaine, BFMTV, comme d'autres médias, avait été contacté par cet énigmatique "collectif artistique ukrainien" disant s'appeler Mriya ("paix" en ukrainien). Ce collectif avait revendiqué l'affaire du dépôt des cercueils devant la Tour Eiffel la semaine passée et annonçait d'autres actions à venir, notamment à Paris. Il présentait ces actions comme un "appel à la paix". Les enquêteurs en doutent.
Le samedi 1er juin, cinq cercueils avaient été découverts au pied de la tour Eiffel avec des drapeaux tricolores et l'inscription "soldats français morts en Ukraine". Un lien direct entre l'affaire des mains rouges du mémorial de la Shoah avait été établi par les enquêteurs.