Optiswiss : une vision innovante de l’optique

Présentez-nous l’histoire d’Optiswiss ?

Optiswiss a été fondé en 1937 à Bâle par deux opticiens suisses qui avaient pour objectif de devenir complètement indépendants dans la fabrication de verres ophtalmiques, dans un contexte géopolitique tendu en Europe. Aujourd’hui, Optiswiss compte 250 collaborateurs et commercialise ses verres ophtalmiques dans plus de 20 pays. Tous nos verres sont fabriqués sur notre site de Bâle en Suisse.

Les verres évoluent vers une meilleure protection contre les lumières nocives ?

À l’extrémité du spectre de la lumière, on trouve des lumières nocives comme les UV et la lumière bleue. Cette dernière est prédominante sur les écrans utilisés au quotidien. Il existe des traitements de surface qui réfléchissent la lumière bleue, ou des traitements dans la masse du verre, qui l’absorbent. Cela répond aux attentes des porteurs qui sont sensibilisés sur ce sujet.

Concernant les UV, on connaît depuis longtemps leur nocivité pour l’œil. Avec nos verres ophtalmiques, nous proposons une filtration 100% UV, pour ne laisser passer que les rayons les moins nocifs.

Optiswiss innove en proposant des verres biométriques, qui améliorent la performance et le confort visuel ?

Dans la fabrication des verres, on a dans un premier temps tenu compte uniquement de la réfraction du porteur, puis de paramètres individualisés, propres à sa morphologie : la distance entre l’œil et le verre, l’écart pupillaire, etc.

La biométrie va plus loin, en tenant compte des caractéristiques uniques de la physiologie du porteur : la longueur de l’œil, le diamètre de la pupille et le centre de rotation de l’œil. Cela permet d’optimiser les puissances que l’on répartit dans la surface du verre, pour avoir une vision encore plus performante.

Nous sommes les seuls à proposer ce type de verres avec des mesures exactes qui sont le reflet de notre volonté à apporter des solutions techniques optimales pour un confort de vision, une facilité d’adaptation et une précision dans l’équipement.

La myopie chez l’enfant est également un sujet important ?

C’est un véritable enjeu de santé public car toutes les études montrent qu’en 2050, 50% de la population mondiale sera myope. Or, les gens myopes ont des facteurs pathologiques accentués sur les glaucomes ou les décollements de la rétine.

Aujourd’hui, il existe des systèmes de freination de la myopie, qui sont efficaces pour ralentir et éventuellement stabiliser une myopie évolutive, si elle est détectée assez tôt chez un enfant, grâce à un verre à soulagement accommodatif, qui ralentit la croissance de la longueur de l’œil.

Vous avez adapté vos processus aux enjeux environnementaux ?

Notre industrie est très gourmande en eau et en électricité, car nos usines tournent 24h/24. Pour éviter que nos machines chauffent lorsqu’elles surfacent les matières organiques, il faut beaucoup d’eau.

Pour réduire notre consommation d’énergie, nous avons choisi des machines plus écologiques et orientées vers la durabilité, des fournisseurs d’électricité verte, et automatisé certains process. Nous avons également réduit notre consommation d’eau en privilégiant des circuits complètement fermés, où nous filtrons et recyclons l’eau. La chaleur dégagée pour cela nous permet de chauffer nos locaux.

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Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFM BUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.