Médecines douces : comment faire pour être remboursé ?

Près de 90 % des Français estiment que les médecines douces sont utiles et complémentaires à la médecine traditionnelle*. En effet, elles sont de plus en plus plébiscitées par les assurés qui cherchent une alternative ou un supplément pour soulager des maux ciblés. Il existe néanmoins une différence du point de vue de la prise en charge par l’Assurance Maladie : les médecines douces ne sont pas reconnues scientifiquement, à l’inverse de la médecine traditionnelle. Un sujet qui, d’ailleurs, anime les débats entre praticiens et médecins qui réclament d’encadrer le terme.

Quelles sont les médecines douces ?

La médecine douce englobe différentes pratiques. Il est important de savoir lesquelles sont définies par ce terme parapluie. Que vous en soyez déjà adeptes ou que vous soyez à la recherche de pratiques parallèles à la médecine plutôt généraliste, vous pourrez ainsi choisir une mutuelle santé en toute connaissance parmi les meilleures mutuelles qui couvrent les médecines douces.

• L'ostéopathie est une pratique qui vise à soulager les douleurs et à remettre en mouvement les muscles et les articulations grâce à des manipulations manuelles.
• La chiropraxie a pour objectif de traiter des maux vertébraux, du système musculaire et squelettique avec de la manipulation manuelle ou assistée d’outils.
• L’acupuncture consiste à soulager des douleurs grâce à des “points d’acupuncture” à l’aide d’aiguilles, de laser, de ventouses…
• L’hypnothérapie est une thérapie qui permet de réduire des états de stress, d’anxiété mais aussi des douleurs physiques grâce à un état de semi-conscience.
• La luminothérapie traite, grâce à l’exposition à la lumière, les troubles dépressifs hivernaux.
• La sophrologie s’appuie sur des exercices de respiration, de visualisation et décontraction musculaire agissant sur le corps et l’esprit.
• La réflexologie est une technique de manipulation manuelle soulageant des douleurs par des points de pression effectués sur les pieds ou les mains, principalement.
• L’aromathérapie vise à soulager des troubles et procurer du bien-être en capitalisant notamment sur les huiles essentielles.

En résumé, cela englobe les thérapies biologiques et manuelles ainsi que les approches dites “corps-esprits”.

Comment sont remboursées les médecines douces ?

N’étant pas reconnues sur le plan scientifique, toutes les médecines douces ne sont, par conséquent, pas remboursées par la Sécurité sociale. Pour cause, elles sont considérées comme des pratiques non-conventionnelles. Il est tout de même possible de bénéficier d’un remboursement grâce à votre mutuelle santé, un dispositif complémentaire à l’assurance maladie pour couvrir un assuré. Elle prend ainsi en charge une importante partie des actes dentaires, optiques, auditifs, de médecine généraliste ou spécialiste, mais aussi des visites chez des praticiens de médecines douces. Pour s’assurer de pouvoir profiter d’un remboursement, renseignez-vous auprès de votre mutuelle santé pour en connaître les garanties et les conditions.

Médecine douce : comment fonctionne le remboursement avec une mutuelle santé ?

Les mutuelles santé proposent deux types de forfait de remboursement. Le forfait annuel couvre les séances de médecines douces à hauteur d’un montant par an et par bénéficiaire. Dans l’exemple où vous avez un tarif de remboursement de 150 €, les deux premières séances à 60 € vous seront remboursées, la troisième à 30 € puis plus du tout jusqu’à l’année suivante. À l’inverse, le forfait par séance rembourse un nombre de séances limité par an et à hauteur d’un montant fixe. C’est-à-dire que si votre mutuelle santé ne prend en charge que 30 € pour quatre séances dans l’année, vous ne serez remboursé qu’en partie et plus du tout à la cinquième. Le choix de votre mutuelle santé se fera entre autres d’après votre usage des médecines douces, le taux de remboursement doit correspondre à vos besoins comme pour tous les actes médicaux.

*Étude Harris Interactive pour Santéclair, novembre 2019

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