Lyon: les embouteillages en baisse malgré les blocages des agriculteurs
Un constat qui, à première vue, peut laisser perplexe. Alors que le trafic routier a été perturbé depuis le début de la semaine sur plusieurs axes du Rhône par la mobilisation des agriculteurs, le trafic a été plus fluide que les semaines précédentes à Lyon.
La société de planification d'itinéraires TomTom a noté une baisse de la densité de circulation sur les routes lyonnaises lundi 29 et mardi 30 janvier. La congestion a respectivement diminué de 20% et 10% sur ces deux jours en heure de pointe par rapport à la semaine précédente.
Le contraste est d'autant plus fort lorsque l'on remonte deux semaines en arrière: le trafic a été 40% moins dense le lundi 29 janvier que le 15 janvier, indique la société à BFMTV.com.
Mercredi 31 janvier néanmoins, aucun changement n'était notable à Lyon par rapport à la semaine précédente lors des heures de pointe du matin. Le soir toutefois, la congestion du trafic a baissé de 15%.
Même constat jeudi 1er février. Alors qu'une partie des blocages d'agriculteurs étaient déjà levés, la société TomTom a enregistré une baisse du trafic d'environ 13% par rapport à la semaine passée en heure de pointe matinale.
Une adaptation des Lyonnais?
De manière générale, la circulation a donc été moins dense en début de semaine sur les routes de Lyon par rapport à la normale. Un constat qui peut s'expliquer par l'anticipation des Lyonnais face aux blocages des agriculteurs.
Les collectivités et les autorités avaient appelé à l'unisson les habitants de la métropole de Lyon et ceux voulant se rendre en week-end à la montagne à anticiper tous leurs déplacements. Le télétravail ainsi que les mobilités douces étaient à privilégier.
À noter que, d'après un sondage Elabe pour BFMTV, 85% des Français ont exprimé du "soutien" ou de la "sympathie" pour la mobilisation agricole.
Cette baisse des embouteillages n'a toutefois pas empêché les automobilistes de rencontrer des difficultés sur les routes, avec notamment un report sur les itinéraires secondaires.