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Amérique Latine

Le président argentin Javier Milei affirme que l'avortement est un "meurtre"

Devant des jeunes ce mercredi 6 mars, le président argentin a aussi assuré que ceux qui avaient soutenu la légalisation de l'avortement en 2020 dans le pays étaient des "assassins".

Le président argentin Javier Milei a assuré ce mercredi 6 mars dans un discours devant des collégiens et des lycéens qu'il considérait l'avortement, légal dans le pays, comme un "meurtre", et les partisans de sa légalisation comme des "assassins".

L'ultralibéral de 53 ans, connu pour être opposé à l'avortement mais qui ne s'est pas exprimé publiquement sur le sujet depuis son entrée en fonction il y a trois mois, s'adressait à des jeunes d'un établissement catholique de Buenos Aires.

"L'agenda sanglant de l'avortement"

"Je vous préviens, pour moi l'avortement est un meurtre (...) et je peux vous le prouver d'un point de vue mathématique, philosophique et libéral", a-t-il dit deux jours avant la Journée internationale des droits des femmes. Il a ajouté que ceux qui avaient soutenu sa légalisation en 2020 dans le pays étaient des "assassins".

Depuis son entrée en fonction, Javier Milei a supprimé le ministère des Femmes, des Genres et de la Diversité, et annoncé la fermeture de l'Institut national contre les discriminations (Inadi).

Celui qui se décrit comme un "anarcho-capitaliste" a exprimé à maintes reprises sa volonté de fermer des institutions ou organismes selon lui "inutiles". Le gouvernement a en outre interdit le mois dernier le langage inclusif dans l'armée, et annoncé son intention de le bannir aussi dans l'administration.

Lors d'un discours prononcé devant les dirigeants mondiaux à Davos en janvier, Javier Milei s'en était pris à la "justice sociale", au "féminisme radical" et à "l'agenda sanglant de l'avortement".

A.G avec AFP