Le portage salarial, le statut « sécurisé » pour des indépendants en quête de stabilité

L’occasion de faire le point sur le régime indépendant star en France, l’auto-entreprenariat, et sur une opportunité pour les indépendants en recherche de stabilité, le portage salarial. Face à face entre des conceptions différentes de l’entreprenariat individuel.

L’auto-entreprise, tour d’horizon d’un statut contrasté

Un statut bien implanté grâce à des avantages d’accessibilité

Plébiscité pour sa simplicité, sa flexibilité et sa souplesse, l’auto-entreprenariat, également dénommé micro-entreprenariat, compte environ 2 millions de travailleurs en France. Ouvert à tous, il peut être exercé à titre exclusif ou à titre complémentaire.

Comparé à d’autres formes juridiques d’entreprise telles que les SARL et les SAS, l’auto-entreprenariat bénéficie de démarches de création simplifiées et l’apport en capital n’est pas obligatoire.

De plus, grâce à un versement de cotisations unique et proportionnel au chiffre d’affaires, ce régime indépendant simplifie la gestion administrative et aucun impôt ni cotisations sociales ne sont dus en cas de chiffre d’affaires nul.

Ces seuils de chiffres d’affaires évoluent tous les 3 ans. Bonne nouvelle, en 2023, les auto-entrepreneurs voient leur plafond augmenter : 188 700 pour les achats-reventes et 77 700 euros pour les prestations de services.

Des inconvénients indéniables

Néanmoins, ces avantages se révèlent être en trompe l’œil. En tant qu’entrepreneur individuel, la responsabilité de l’auto-entrepreneur peut être engagée au niveau des actes professionnels et de l’ensemble de son patrimoine (personnel et professionnel).

De plus, l’auto-entrepreneur doit gérer sa comptabilité. Or, il n’est pas toujours compétent dans ce domaine, ce qui implique des ressources supplémentaires telles que l’investissement dans des logiciels de comptabilité ou le recours à un expert-comptable.

En cas de dépassement du seuil de chiffre d'affaires hors taxe du régime de la micro-entreprise pendant 2 années consécutive, l’auto-entrepreneur bascule dans le régime de l'entreprise individuelle.

Autre ombre au tableau et non des moindres, l’auto-entrepreneur n’a pas droit à l’assurance chômage, sa protection sociale est donc limitée.

Le portage salarial, l’avenir de l’auto-entreprenariat ?

Un régime, à l’écoute du marché

Pour rester autonome tout en gagnant en sérénité, le statut du portage salarial permet d’exercer une activité d’indépendant sous forme de missions de prestation, en bénéficiant d’un contrat de travail salarié.

Cette solution hybride, relation tripartite entre le consultant, l’entreprise et la société de portage répond aux nouvelles exigences des actifs qui souhaitent allier liberté et sécurité. Une forme d’emploi qui enregistre une forte progression depuis plusieurs années.

Un statut sécurisé pour plus de stabilité personnelle et professionnelle

Le portage salarial attire de plus en plus d’indépendants, sensibles à la simplicité des démarches et à la stabilité du statut.

Et pour cause ! Le portage présente de nombreux avantages. Dès la signature d’un contrat de travail avec l’Entreprise de portage salarial, le salarié porté profite de la sécurité de l’emploi et des avantages sociaux d’un salarié classique.

Côté protection sociale, le salarié porté est affilié au régime général de la Sécurité sociale et bénéficie d’une mutuelle. De plus, il cotise chaque mois pour sa retraite, perçoit les prestations Pôle Emploi et les allocations chômage.

Vers une pérennisation de l’activité d’indépendant

À l’instar d’un salarié classique, le salarié porté a droit à la formation professionnelle qui lui assure ainsi une montée en compétence régulière.

Rester indépendant, tout en évitant les contraintes administratives habituelles, voici la promesse du portage salarial qui permet au travailleur indépendant de se consacrer entièrement à la réalisation de ses prestations.

Le portage salarial s’adresse donc aux consultants qui souhaitent pérenniser leur activité d’indépendant. En effet, le niveau de rémunération du salarié porté doit être au minimum de 2 413,50 euros bruts temps plein (75% du plafond de la sécurité sociale) + 5% d’apport d’affaires, soit environ 2 534 euros bruts équivalent temps plein.

En choisissant le portage salarial, le salarié porté intègre une communauté de consultants. Lors des évènements organisés par l’Entreprise de portage salarial, les échanges au sein de la communauté sont de véritables tremplins à de futurs missions.

Que vous soyez indépendant, créateur d’entreprise, cadre, senior, jeune diplômé ou demandeur d’emploi, en France ou à l’étranger, le portage salarial est une forme de travail en phase avec son époque et tournée vers les attentes salariales actuelles.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec ABC Portage. La rédaction de BFMTV n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.