"Le pari fou" de Macron: la presse fait sa une sur la dissolution et la victoire de Bardella

Une soirée historique. Le dimanche 9 juin 2024 restera dans l'histoire de la République française comme le jour où le Rassemblement national a obtenu son meilleur score aux élections européennes. Mais aussi et surtout comme le jour où Emmanuel Macron a annoncé la dissolution surprise de l'Assemblée nationale, en réponse à ces résultats électoraux.

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Ce lundi 10 juin, la presse française met en une "le pari" que fait le président de la République en convoquant de nouvelles élections législatives, les dimanche 30 juin et 7 juillet.

"Un pari risqué", écrit La Provence. "Le pari fou", lance L'Humanité, qui appelle la gauche à un "sursaut" pour cette très courte campagne électorale qui commence. De son côté, Le Parisien qualifie le choix d'Emmanuel Macron de "pari très risqué" et de "coup de tonnerre".

"Coup de poker" d'Emmanuel Macron

"Pari extrême", titre aussi Libération, avec deux photos montrant Jordan Bardella et Emmanuel Macron. La Croix, évoque également "le séisme" que représente la dissolution de l'Assemblée nationale, quand Les Echos la qualifient de "coup de poker".

Toujours dans le champ lexical du casino, Alexis Brézet parle dans son éditorial pour Le Figaro d'un "coup de dés". Le journal de droite fait aussi sa une sur "le choc" de la dissolution après les élections européennes.

Conséquence de la décision du président de la République: le scrutin européen est totalement absent des unes des principaux journaux ce lundi. Car 26 pays votaient ce dimanche, en plus de la France. Le Parti populaire européen arrive en tête sur le vieux continent avec 189 eurodéputés, selon les projections du Parlement européen. Les sociaux-démocrates représentent la deuxième force politique à Strasbourg et Bruxelles, avec 135 élus.

À la une de la presse européenne

Toutefois, la dissolution de l'Assemblée nationale intéresse aussi à l'étranger. Au Royaume-Uni, le Guardian, le Times et le Daily Telegraph placent l'information sur leur une, évoquant la percée de l'extrême droite dans l'Hexagone.

De l'autre côté de l'Atlantique, le Wall Street journal a choisi de mettre Emmanuel Macron en photo principale de sa une, titrée sur la victoire de la droite au Parlement européen et l'organisation de nouvelles élections en France.