Le constructeur chinois BYD à la conquête du marché français
Présente au Salon international de l’Automobile de Paris à l’automne dernier, la marque BYD poursuit son offensive sur le marché français, désormais qualifiable pour les éco-subventions. Le constructeur chinois mise sur un bon rapport qualité-prix sur ses modèles électriques haut de gamme et sur un prix inférieur au prix des modèles similaires en France et en Europe sur le segment de la berline électrique.
Troisième fabricant mondial de batteries, après le chinois Ningde Times et le sud-coréen LG, BYD a également mis en place un réseau de distribution et d'après-vente pour rassurer les clients en amont, et ce avant même de vendre des voitures. Le constructeur projette d’ouvrir plus de 20 points de vente avec ses partenaires d'ici à 2023, plus de 100 d'ici à 2025. BYD n’entend pas qu’exporter des voitures en Europe, mais prévoit aussi d'y implanter des usines.
Il y a vingt ans, Tesla et BYD rêvaient déjà tous deux à un véhicule à énergie nouvelle, un projet presque simultanément. Tesla s’est vu ouvrir de nombreuses portes. En Chine, Shanghai a offert à Tesla un terrain pour son usine à un dixième du prix du marché, les banques ont accordé à Tesla un prêt à faible taux d'intérêt de 18,5 milliards de dollars et le 30 mai, le conseiller d'État et ministre des affaires étrangères Qin Gang a rencontré en personne Elon Musk à Beijing.
Vingt ans plus tard, BYD, autrefois considéré par Elon Musk comme un rival indigne de Tesla, rebondit pour devenir le premier vendeur mondial de véhicules à énergie nouvelle, un constructeur tout autant courtisé.
BYD poursuit son développement et accélère la cadence. À la fin du mois de mai, ses exportations de véhicules dépassaient les 10 000 unités sur les sept derniers mois.
Ce contenu a été réalisé avec China Radio International. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.