INFO BFM PARIS ÎLE-DE-FRANCE. Yvelines: une ex-comptable condamnée pour avoir détourné plus d'un million d'euros
Une ancienne comptable condamnée. Entre 2017 et 2022, la comptable d'une société de gestion immobilière, un petit cabinet de syndics de copropriété, située à Mareil-Marly (Yvelines) s'est virée sur son compte personnel, via les comptes de la société, plus d'un million d'euros, selon les informations de BFM Paris Île-de-France.
De l'argent initialement destiné à payer des sociétés de travaux mandatées par le syndic. La fraude a été découverte à la suite de la démission de la comptable -payée pas loin du Smic selon nos informations- en août 2022. Cette quinquagénaire avait, avant sa démission, faussement validée des opérations de paiements de fournisseurs et prestataires.
À son départ, ces derniers ont alors envoyé des relances à la société immobilière. Cette dernière dépose plainte en septembre 2023 contre l'ancienne comptable.
1.043 million d'euros détournés pour "combler" des dettes
La société s'emploie à vérifier l'ensemble de la comptabilité effectuée par son ancienne employée. Il s'avère alors que de nombreux virements ont été effectués à destination du compte bancaire personnel de l'ex-comptable, avec son RIB, pour un total d'1.043 million d'euros.
Interpellée et placée en garde à vue ce mercredi 29 mai, la femme a reconnu sans difficulté les faits et expliqué aux enquêteurs du commissariat de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) être accro aux jeux d'argent et avoir voulu "combler ses dettes".
Une version corroborée par les enquêteurs: l'étude patrimoniale de l'intéressée n'ayant relevé aucune "possession ou achat exceptionnel". Autrement dit, rien de cette somme dérobée n'a été mis de côté, aucun achat de luxe n'a été réalisé, tout a été dépensé dans les jeux par cette femme et donc aucun autre problème n'a été relevé par les enquêteurs si ce n'est son addiction.
Déférée ce jeudi, la femme -qui avait déjà de nombreux problèmes financiers et était interdit bancaire- a été condamnée à 14 mois de prison par le parquet de Versailles, dont six sous bracelet électronique et huit de sursis probatoire pendant deux ans.
L'ex-comptable a également été soumise à une obligation de soins et de travailler pour le remboursement de l'intégralité du préjudice dérobé à son ex-employeur.