Gaza: Macron appelle de nouveau le Hamas à accepter l'accord de cessez-le-feu
Emmanuel Macron a appelé ce mardi 4 juin le Hamas, "dont la responsabilité est écrasante", à accepter l'accord de cessez-le-feu mis sur la table par son homologue américain Joe Biden vendredi dernier, selon l'Elysée.
"Les otages, dont nos deux compatriotes, doivent enfin être rendus à leurs familles. Le calvaire des Palestiniens à Gaza doit prendre fin", a-t-il dit lors d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Il a ajouté que "l'Autorité palestinienne, réformée et renforcée", devait "assurer la gouvernance de Gaza", le territoire devant "faire partie intégrante d'un futur État palestinien".
"À cet égard, le président de la République a appelé le Premier ministre israélien à reprendre sans plus tarder le transfert des revenus de l’Autorité palestinienne", précise l'Élysée.
"Mettre fin à la guerre à Gaza"
Lors de cet appel, le chef de l'État a également appelé "à mettre fin à la guerre à Gaza", et "au calvaire des Palestiniens" dans cette enclave tout en rappelant que "les otages, dont nos deux compatriotes, doivent enfin être rendus à leurs familles".
"L’acheminement massif de l’aide humanitaire doit se faire sans plus d’obstacle, par toutes les voies possibles, y compris terrestres", est-il écrit dans le communiqué de l'Élysée.
Le plan annoncé vendredi soir par le président américain - une feuille de route proposée par Israël, selon lui - prévoit dans une première phase un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages (femmes et malades) et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le Qatar, qui joue le rôle de médiateur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a dit ce mardi attendre "une position claire" du gouvernement israélien sur ce plan de cessez-le-feu.
Benjamin Netanyahu a quant à lui estimé ce lundi que "la proposition présentée par le président Biden est incomplète".