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Eure

Fourgon pénitentiaire attaqué: Macron déplore "un choc pour nous tous" et promet d'être "intraitable"

Le président de la République a promis d'être "intraitable" avec les auteurs de l'attaque mortelle d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure, un drame qui a fait réagir toute la classe politique.

La mort d'au moins deux agents pénitentiaires dans l'attaque, dans l'Eure, d'un fourgon transportant un détenu, est "un choc pour nous tous", a affirmé Emmanuel Macron sur le réseau social X ce mardi 14 mai.

"La Nation se tient aux côtés des familles, des blessés et de leurs collègues. Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime afin que justice soit rendue au nom du peuple français. Nous serons intraitables", a promis le président de la République.

"Notre pays est en deuil", a déclaré face à la presse le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, très ému, et assurant lui aussi que "tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime ignoble".

"Déchainement de violence"

Cette attaque sanglante a vivement fait réagir la classe politique. Au micro de BFMTV, le patron des Républicains Éric Ciotti a dénoncé un "déchaînement de violence" qu'il faut "combattre par tous les moyens". "La vie humaine n'a plus de prix pour certains", a-t-il ajouté en appelant à "une prise de conscience des conditions de sécurité dans notre pays".

Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblent national aux européennes, a fait part sur X de son "effroi" et de son "immense tristesse". "C’est une véritable sauvagerie qui s’abat chaque jour sur la France", a-t-il estimé. "La France doit se doter des moyens de gagner sans appel la guerre qui lui est déclarée", a de son côté affirmé le président de Reconquête Éric Zemmour.

À gauche, le secrétaire général du Parti communiste Fabien Roussel, a dénoncé sur X une "épouvantable attaque". Via le même réseau, la députée écologiste Sandrine Rousseau a envoyé "toutes (s)es pensées aux victimes et leurs proches".

"Aucun agent du service public ne devrait mourir dans l'exercice de ses fonctions. Ce sont les 110e morts au travail pour 2024", a également écrit Mathilde Panot, la cheffe des députés LFI partageant sur le réseau social sa "stupeur".

François Blanchard