Européennes: Sarah Knafo, conseillère et compagne d'Éric Zemmour, nommée numéro 3 sur la liste Reconquête
Et de quatre. Après la médiatique tête de liste Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen, le vice-président exécutif du parti Guillaume Peltier et l'eurodéputé sortant Nicolas Bay, voici une nouvelle personnalité sur la liste Reconquête pour les élections européennes.
Et pas des moindres, puisqu'il s'agit de Sarah Knafo, la conseillère politique d'Éric Zemmour, président du mouvement. L'annonce de son positionnement en numéro 3 de la liste été officialisée par l'intéressée elle-même à l'occasion d'une interview au Figaro ce vendredi 26 avril.
"Je suis heureuse de m’engager dans la bataille des Européennes, comme troisième de la liste Reconquête aux côtés de Marion Maréchal et d’Éric Zemmour", a-t-elle déclaré sur X quelques minutes plus tard.
L'énarque, âgée de 31 ans, est également la compagne de l'ancien chroniqueur et sa plume. Pendant l'élection présidentielle de 2022, elle a mené la campagne dans l'ombre, à ses côtés. Inconnue du grand public, on a pu l'apercevoir au premier rang des meetings, récitant les discours et lui donnant des indications.
La rumeur courait
Depuis plusieurs semaines, la rumeur d'un passage de l'ombre à la lumière pour la conseillère grandissait. Mais la trentenaire, personnage clé du dispositif de cette nouvelle campagne prenait son temps pour se décider. À BFMTV, elle assure avoir pris sa décision il y a deux semaines.
"J’ai longtemps hésité parce que je me demandais où est-ce que je serai la plus utile.
Est-ce que j’étais la plus utile dans l’ombre à continuer d’organiser, de coordonner, de réfléchir dans l’ombre? Ou est-ce que je serai le plus utile sur le devant de la scène?", nous a-t-elle expliqué.
"Là, je crois qu’à 45 jours du scrutin, dans un moment où on a besoin que tous les cadres, tous les militants, toutes les figures de Reconquête donnent l’exemple, je me suis dit que c’était le bon moment pour y aller", a-t-elle déclaré.
Une différence entre 2022 et 2024
Sarah Knafo justifie cette nouvelle exposition en faisant une différence de taille entre le rôle politique dans une élection présidentielle et celui que demandent les européennes.
"L’élection présidentielle, c’est l’élection d’un homme. Pas l’élection d’une équipe, pas l’élection d’un couple. Donc je trouvais que ce n’était pas ma place [...] Aujourd'hui, c’est l’élection européenne, c’est l’élection d’une équipe [...] on a besoin d’avoir tout le monde sur le pont", argue-t-elle.
La jeune femme explique à BFMTV qu'Éric Zemmour et Marion Maréchal l'ont portée dans son choix.
À la Tribune Dimanche, Stanislas Rigault, le chef des Jeunes avec Zemmour, se confiait en mars sur cette inscription à la troisième place: "II n'y aura pas de bond dans les sondages, mais ça va beaucoup intéresser les chaînes de télévision et la presse. Elle est le symbole du zemmourisme de 2022", explique-t-il.