Européennes: ce que disent les sondages pour les principaux candidats depuis janvier
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À quelques jours du vote. Depuis janvier, sept candidats sur les 38 listes en lice dans la course pour les élections européennes du 9 juin prochain ont émergé dans les sondages.
Dans le peloton de tête, on retrouve Jordan Bardella du Rassemblement national, Valérie Hayer qui représente la majorité présidentielle, le candidat soutenu par le PS et Place Publique, Raphaël Glucksmann, Manon Aubry de la France insoumise, François-Xavier Bellamy pour les Républicains, Marie Toussaint pour Europe-Écologie-les Verts et enfin, Marion Maréchal pour Reconquête.
Pour comprendre les dynamiques d'intentions de vote entre ces principales têtes de listes, BFMTV.com vous a préparé un comparateur des études qui ont été réalisées entre le 7 janvier et le 21 mai 2024 par différents instituts.
Nous avons pour cela calculé la moyenne des sondages réalisés par les principaux instituts français, recensés par le site spécialisé Europe Elects.
- Jordan Bardella, leader incontesté
Le président du Rassemblement national a démarré sa course aux européenes avec une avance très confortable depuis le mois de janvier. À 28,50% d'intentions de vote dès le 12 janvier selon un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, il a commencé à près de 10 points et demi de second candidat.
En cinq mois et demi, cette avance s'est creusée doucement d'abord, entre janvier et avril jusqu'à atteindre les 30% le 8 avril selon un sondage Harrs Interactive pour Challenges, M6 et RTL. Avant de grimper d'un coup de deux points pour atteindre les 32% le 11 avril selon un sondage Ispos pour le Parisien et Radio France. Depuis cette date, le candidat de l'extrême droite oscille entre 30 et 32%, bien installé au-dessus de la barre des 30%. Le 13 mai, il a atteint les 32,50% selon un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio.
- Valérie Hayer talonnée par Raphaël Glucksmann
La liste de la majorité présidentielle, se situe en deuxième position dans ce peloton, bien en deçà du Rassemblement national. Après avoir démarré entre 17% et 18% selon les premiers sondages début janvier, le camp présidentiel, a vu sa courbe d'intentions de vote décliner, malgré le cap des 20% dépassé mi-janvier.
Depuis début février, la campagne de la majorité perd du terrain. Fin février-début mars, qui correspond à l'arrivée de l'eurodéputée sortante Valérie Hayer à la tête de la liste Renaissance, la part d'intentions de vote ne fait que baisser. La liste de la majorité se rapproche ainsi de celle socialiste. L'homme "surprise" de cette élection, Raphaël Glucksmann, jouit d'une dynamique positive des intentions de vote depuis cette même période.
Le 21 mai, la candidate Valérie Hayer était à 16,50% selon un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio. À un point et demi seulement de l'eurodéputé sortant Place publique.
- François-Xavier Bellamy et Manon Aubry au coude-à-coude
La candidate Insoumise et le représentant des Républicains se sont suivis de très près depuis cinq mois et demi. Malgré un très léger écart d'un demi-point qui a commencé à se dessiner entre les deux fin janvier pour durer jusqu'à début mars environ, les deux eurodéputés sortants se disputent vigoureusement la quatrième place des européennes.
Selon les sondages l'une est au-dessus d'un demi-point comme le 11 avril par exemple d'après la publication d'Ipsos pour Le Parisien-Radio France. Manon Aubry est à 7%, LR à 6,5%. Ou à égalité. Depuis début mai, LFI et LR se maintienent à 8% ou 7,50% en fonction des sondages. Sans réussir à se démarquer l'un de l'autre ni dépasser les 10%.
- EELV et Reconquête, pas sûrs de dépasser les 5%
Les écologistes, qui avaient créé la surprise en 2019 avec Yannick Jadot, sont en difficulté cette fois-ci. Si leur succès passé leur a permis de démarrer pas loin des 10% selon un sondage Ifop-Fiducial du 7 janvier pour le journal L'Itinérant, le parti connait une baisse progressive qu'il n'a pas réussi à endiguer. Le 21 mai, EELV, rebaptisé Les écologistes pour cette campagne, sont tombés à 5,50%, un demi-point en dessous de la liste Reconquête portée par Marion Maréchal.
Marie Toussaint et la candidate zemmouriste ne sont pas sûres encore de rester au-dessus de la barre fatidique des 5%. Sous ce score, ni l'une ni l'autre n'enverront d'eurodéputés à Strasbourg.
- Le parti communiste bien sous la barre avec les animalistes
Deux candidats sont déjà à peu près certains de ne pas avoir leur place dans l'hémicycle européen après le 9 juin, si l'on en croit les sondages. Léon Deffontaines et Hélène Thouy, absents de notre comparateur de sondage, mais pas des études, ne dépassent pas les intentions de vote depuis janvier. À deux semaines du scrutin, la tendance ne semble pas évoluer.