Disparition de Lina en Alsace: une cellule d'enquête régionale bientôt constituée

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Dix jours après la disparition de la jeune fille, BFMTV a rencontré l'une de ses amies. Sarah explique "garder espoir" mais a de plus en plus de mal "à trouver sommeil le soir" et de "penser constamment à son amie".

Selon elle, Lina "a dû être enlevée en voiture (...) par quelqu'un qu'elle connaît". Sarah décrit la jeune fille comme "méfiante".

"Elle ne monterait pas dans la voiture d'un inconnu, même si il lui propose d'aller jusqu'à Strasbourg", estime son amie.

La cellule médico-psychologique, active mercredi dernier à Plaine va rouvrir demain matin, de 9h à 12h, à la salle polyvalente de la commune.

Trois psychologues et un psychiatre seront présents pour accueillir les habitants qui ressentent le besoin de parler.

La semaine dernière, la procureure de la République de Saverne avait annoncé l'ouverture d'une cellule d'urgence médico-psychologique pour les habitants de Plaine.

Ce dispositif, ouvert à partir de 14h, avait pour objectif d'"assurer le soutien nécessaire aux habitants éprouvés par la disparition inquiétante" de la jeune fille de 15 ans depuis le 23 septembre dernier.

Une dizaine de personnes s'étaient alors présentées aux professionnels de santé.

L'espoir de retrouver Lina vivante existe toujours, estime François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

Au micro de RTL ce matin, François Daoust considère qu'il "y a toujours un espoir que cela soit une fugue ou qu'il y ait une séquestration qui fera qu'on la retrouvera".

"On se raccroche à cet espoir, mais l'inquiétude est là pour tout le monde, les enquêteurs en premier", assure-t-il.

Un homme affirme avoir vu Lina passer devant chez lui le jour de la disparition de l'adolescente. Selon lui, elle se trouvait dans une "voiture bleue".

La fiabilité de son témoignage reste toutefois assez "faible" selon Jacques Fombonne, général de gendarmerie, invité de BFMTV ce matin.

"Ce genre de témoignage est très fragile, très fugace. [...] On peut se trouver dans une situation d'émotion qui fait que ça trouble la mémorisation", prévient-il.

"Il y a un système de réencodage de la mémoire. Des éléments, qui peuvent être parasites, vont faire que la personne va enregistrer autre chose que ce qu'elle a vu", poursuit-il.

Plus d'informations sur le récit du témoin dans notre article complet ici.

"On est quelques groupes. On recherche." Issa, un ami de Lina, rapporte à RMC poursuivre les recherches pour retrouver l'adolescente qui n'a pas donné signe de vie depuis le samedi 23 septembre.

"On cherche dans la forêt, dans les lieux abandonnés", poursuit-il. "On essaye de faire un périmètre sur une carte et de fouiller partout."

Issa se rend parfois dans des propriétés privées avec l'accord des propriétaires selon lui.

L'adolescent qui garde espoir ne cache pas sa peur de ne jamais retrouver Lina. "Je pense que tout le monde a un peu cette crainte au fond de la tête, mais on essaye de ne pas y penser et puis on cherche", explique Issa, qui confie à RMC ne plus presque plus dormir depuis deux jours.

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Après dix jours de recherches, le temps long des investigations est sur le point de se mettre en place pour les enquêteurs.

"En raison de la complexité de l'affaire", notent les procureures de Saverne et Strasbourg dans un communiqué, ce sont désormais deux juges d'instruction qui seront en charge des investigations.

Dimanche, les investigations sont passées automatiquement dans un autre cadre, celui de l'information judiciaire ouverte contre X pour "enlèvement et séquestration non suivie d'une libération volontaire avant le septième jour".

Avec ce choix de qualification d'infraction, les deux magistrats "ne vont pas être limités dans les moyens et dans le temps, cela leur permet d’aller plus loin, avec les commissions rogatoires", note Me Olivier Pardo, avocat pénaliste au barreau de Paris et ancien juge d'instruction.

Plus d'informations dans notre article complet ici.

La procureure de la République de Strasbourg s'attend à "des investigations de longue haleine", indique cette dernière dans un communiqué publié hier en fin d'après-midi.

"À ce stade, il n'a été réuni aucune charge contre quiconque, aucune piste n'étant écartée ni privilégiée", précise le parquet.

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Bonjour à tous, et bienvenue dans ce live consacré à la disparition de Lina, à Plaine (Bas-Rhin). La jeune fille de 15 ans n'a plus donné signe de vie depuis le samedi 23 septembre.

L'enquête initiale n'ayant pas permis de retrouver Lina après plus de sept jours d'investigation, cette dernière a été basculée en information judiciaire dimanche.

Bonjour, bienvenue dans ce direct consacré à la disparition de Lina, 15 ans, qui n'a plus donné signe de vie depuis le 23 septembre dans le Bas-Rhin