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Disparition de Lina: où en est l'enquête huit mois après sa disparition?

Fanny Groll, la mère de Lina, adolescente disparue en septembre dernier dans le Bas-Rhin, donne une conférence de presse, le 22 mars 2024 à Strasbourg

Fanny Groll, la mère de Lina, adolescente disparue en septembre dernier dans le Bas-Rhin, donne une conférence de presse, le 22 mars 2024 à Strasbourg - PATRICK HERTZOG © 2019 AFP

La mère de Lina, Fanny Groll, lancera un appel à témoins dans une émission de télévision ce mardi 28 mai afin de tenter de collecter de nouvelles informations permettant de retrouver sa fille.

Il y a huit mois, Lina, jeune adolescente alsacienne, disparaissait dans le Bas-Rhin en se rendant à pied à la gare. Depuis, le mystère reste entier sur ce qui s'est passé le 23 septembre 2023. Sa mère, en quête de réponses, participe ce mardi 28 mai à l'émission "Appel à témoins" sur M6.

Animée par Julien Courbet, cette émission propose à des proches de personnes disparues ou mortes de lancer des appels à témoins nationaux.

Si Fanny Groll a déjà lancé un premier appel en mars dernier, elle va pouvoir le réitérer à la télévision, en heure de grande écoute. "Le moindre indice est bon à prendre. (...) Quelque chose qui peut retenir, un truc qui nous alerte à un moment donné, à laquelle on n'avait pas du tout pensé", déclarait-elle il y a deux mois.

Une cellule d'enquête toujours active

En parallèle des efforts de la mère de Lina, une enquête longue de huit mois continue son cours. Plusieurs gardes à vue ont déjà eu lieu dans le cadre de l'enquête ouverte pour enlèvement et séquestration, sans qu'elles n'aboutissent: elles ont toutes été levées rapidement faute "d'éléments incriminants".

La cellule d'enquête régionale, avec une quinzaine d'enquêteurs de la gendarmerie, reste néanmoins active, a confirmé une source proche de l'enquête à BFMTV. Les enquêteurs poursuivent un long travail d’analyse, entre bornages téléphoniques, images de vidéosurveillances et témoignages.

Cette cellule bénéficie toujours, à ce jour, de renforts techniques de l'IRCGN, l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Des analystes du département des sciences et du comportement travaillent eux aussi encore sur l'affaire.

Juliette Moreau Alvarez et Boris Kharlamoff