Disparition de Lina: la maire de Plaine estime que le climat s'est "apaisé" dans la commune
Le climat s'est "apaisé" à Plaine, une dizaine de jours après la disparition de Lina, 15 ans. C’est dans ce village qu’a grandi la jeune adolescente qui n’a plus donné signe de vie depuis le samedi 23 septembre dernier.
Depuis, la population "reste dans l'angoisse". "Je vois les parents surveiller les enfants de plus près, c'est normal", estime au micro de BFMTV, la maire de la commune, Patricia Simoni.
L'élue explique que les habitants restent fortement mobilisés pour retrouver la jeune fille. Mais désormais, la commune semble plus silencieuse. "L'effet de surprise de cette disparition se calme tout doucement", explique l'édile.
Aucune personne à la celulle psychologique
Signe de cet apaisement, aucune personne ne s'est présentée à la cellule psychologique mise en place ce mercredi dans la salle polyvalente de Plaine, à la demande de la mairie.
Le fait que personne ne se soit présentée, n'est pas une mauvaise nouvelle pour le docteur Dominique Mastelli, responsable des cellules médico-psychologiques du Grand-Est.
"Le travail a été bien fait en aigu. La présentation des dispositifs a permis d'orienter les bonnes personnes aux bons endroits (...) Les questions médico-psychologiques ont fait l'objet de rendez-vous programmés: individuel, en famille ou en groupe, aux hôpitaux universitaires de Strasbourg", explique le responsable de la cellule.
"Les interventions des structures, comme les écoles, les collèges ont pu trouver leurs réponses sur place ou en venant, donc c'est plutôt un bon signe", estime Dominique Mastelli.
La semaine dernière, une cellule d’urgence médico-psychologique avait déjà été ouverte pour soutenir les habitants de Plaine.