Disparition de Lina: l'une de ses amies décrit une adolescente "méfiante"
Dix jours après la disparition de Lina, BFMTV a rencontré l'une de ses amies. Sarah, 18 ans, a connu Lina quand elle était au collège.
Depuis la disparition de son amie, à Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin), Sarah angoisse, cogite en permanence, retourne toutes les possibilités dans sa tête. Sarah explique "garder espoir" mais a de plus en plus de mal à trouver le sommeil le soir. Elle pense "constamment à son amie", disparue alors qu'elle partait prendre le train pour rejoindre son petit ami à Strasbourg.
Lina "connaît les risques"
Selon elle, Lina "a dû être enlevée en voiture (...) par quelqu'un qu'elle connaît". Sarah décrit la jeune fille comme "méfiante". "Elle ne monterait pas dans la voiture d'un inconnu, même s'il lui propose d'aller jusqu'à Strasbourg", estime son amie.
Sarah juge que sa copine "préférerait prendre le train" plutôt que de monter dans la voiture d'un inconnu, "puisqu'elle connaît les risques".
La dernière fois que Sarah a vu Lina, c'était quelques jours avant sa disparition, à Strasbourg. Elles sont allées manger ensemble, avec le petit ami de Lina. Elles avaient prévu de se revoir bientôt.
Fanny, la mère de Lina avait également indiqué à nos confrères de TF1, que la jeune fille ne serait pas monté dans la voiture d'un inconnu. "Si elle ne connaissait pas, elle ne serait pas monté dedans", assurait-elle.
Aucune piste privilégiée
À ce stade, les enquêteurs ne privilégient aucune hypothèse. Mais l'enquête sur la disparition de Lina a basculé dans une nouvelle phase dimanche avec l'ouverture d'une information judiciaire pour "enlèvement ou séquestration de plus de sept jours".
Une cellule d’enquête régionale est en train de se constituer ces jours-ci, a appris BFMTV ce mardi. Composée d'une quinzaine d'enquêteurs de la gendarmerie (des officiers de police judiciaire de la gendarmerie), la cellule bénéficiera également de renforts techniques de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ou encore d’analystes du département des sciences et du comportement.
L'objectif de ce type de cellule est de regrouper des moyens humains et techniques de plusieurs unités territoriales et spécialisées, nécessaires pour réaliser des actes d’enquête.