Disparition de Lina: de nouvelles vérifications menées à Plaine, ce que l'on sait des dernières investigations
Deux mois que Lina n'a plus donné signe de vie. De nouvelles vérifications ont été menées ce mercredi 22 novembre à Plaine, route de Benaville, à proximité des dernières traces de la jeune fille.
• Auditions et vérifications
Ces vérifications s'inscrivent dans la continuité de l'enquête et des investigations déjà menées par la section de recherches de Strasbourg, a appris BFMTV de sources concordantes.
L'adolescente de 15 ans a disparu le 23 septembre dernier alors qu'elle devait se rendre, à pied depuis son domicile, à la gare Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin), à trois kilomètres de chez elle. Elle devait prendre un train pour rejoindre son petit ami à Strasbourg, qui avait donné l'alerte ne la voyant pas arriver.
Depuis deux mois, les enquêteurs travaillent quotidiennement dans l'espoir de retrouver l'adolescente. Ils poursuivent leurs auditions auprès de ses proches, des habitants ou encore des témoins, en s'intéressant notamment à ses fréquentations.
• Des images de vidéosurveillance analysées
Des habitants des communes alentour, à Sainte-Blaise ou Poutay, ont également été entendus. Parmi les questions posées, les enquêteurs souhaitent savoir s'ils ont vu un véhicule suspect le jour de la disparition de Lina.
Un témoin avait affirmé début octobre avoir vu passer l'adolescente "dans une voiture bleue". "Elle était habillée en clair. Elle a fait un coucou en passant", rapportait-il.
Les gendarmes ont également saisi et analysé les images de vidéosurveillance de caméras privées, depuis la date du 23 septembre.
• Toutes les pistes explorées
À ce jour, toutes les pistes sont toujours explorées par les enquêteurs même si les proches de Lina balaient la piste d'un départ volontaire.
"Elle ne serait jamais partie sans prévenir sa mère", souffle un ami à BFMTV.
Sa mère a témoigné auprès de Chroniques criminelles, émission diffusée sur TFX samedi 18 novembre dernière. Elle décrit sa fille comme une adolescente heureuse, épanouie depuis son entrée dans son lycée professionnel, loin d'être rebelle. "Il faut qu'elle revienne, il faut que je l'aie dans mes bras", a-t-elle confié.
Le parquet de Strasbourg, où l'affaire est instruite, a ouvert début octobre une information judiciaire "contre X" pour "enlèvement et séquestration non suivi d'une libération volontaire de plus de sept jours".