Disparition de Lina: aucune personne ne s'est présentée à la cellule psychologique de Plaine relancée ce mercredi
Aucune personne ne s'est présentée à la cellule psychologique mise en place ce mercredi dans la salle polyvalente de Plaine, à la demande de la mairie. C’est dans ce village qu’a grandi Lina, la jeune adolescente de 15 ans qui n’a plus donné signe de vie depuis le samedi 23 septembre dernier.
Les habitants de la commune et des environs, qui le souhaitaient pouvaient se rendre à la cellule de 9 heures à 12 heures. Cinq professionnels de la santé, des psychologues et psychiatres étaient sur place pour les prendre en charge.
Il s'agissait d'une cellule dédiée des hôpitaux universitaires de Strasbourg, habituée à accompagner les victimes de ce genre d'évènements.
Pas une mauvaise nouvelle
Le fait que personne ne se soit présentée, n'est pourtant pas une mauvaise nouvelle pour le docteur Dominique Mastelli, responsable des cellules médico-psychologiques du Grand-Est.
"Le travail a été bien fait en aigu. La présentation des dispositifs a permis d'orienter les bonnes personnes aux bons endroits (...) Les questions médico-psychologiques ont fait l'objet de rendez-vous programmés: individuel, en famille ou en groupe, aux hôpitaux universitaires de Strasbourg", explique le responsable de la cellule.
"Les interventions des structures, comme les écoles, les collèges ont pu trouver leurs réponses sur place ou en venant, donc c'est plutôt un bon signe", estime Dominique Mastelli.
La semaine dernière, une cellule d’urgence médico-psychologique avait déjà été ouverte pour soutenir les habitants de Plaine. Une douzaine de personnes étaient venues consulter pour divers motifs. Une douzaine de personnes se sont également présentés dans les services dédiés des hôpitaux de Strasbourg.