Législatives: après la dissolution de l'Assemblée nationale, la campagne a débuté sur les chapeaux de roues

Au lendemain du coup de tonnerre de la dissolution annoncée par Emmanuel Macron, les grandes manoeuvres ont commencé: la gauche a appelé à un "front populaire" avec des candidatures communes dans chaque circonscription tandis que le RN de Jordan Bardella, candidat à Matignon, cherche à élargir son assise.

Le président de la République entrera de plain-pied aujourd'hui dans la campagne, en tenant une conférence de presse dans l'après-midi.

Ce direct est désormais terminé. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com

Aurore Lalucq, co-présidente de Place publique, et quatrième sur la liste de Raphaël Glucksmann aux européennes, a réagi à l'annonce des partis de gauche, qui assurent avoir trouvé un accord en vue de la création d'un "nouveau Front populaire" contre le RN.

Pour l'eurodéputée, "ce n’est pas un accord, juste une ouverture de discussion qui a permis de poser nos conditions dont: ligne clairement pro-européenne, soutien indéfectible à la résistance ukrainienne et à la livraison d'armes, le rejet de la brutalisation de la vie politique et des calomnies".

Des termes déjà utilisés par Raphaël Glucksmann sur le plateau de France 2 en début de soirée.

Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, membre des LR et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes va tenir une conférence de presse en Haute-Loire demain à 14 heures, a appris BFMTV auprès de son entourage.

L'ex-candidate à la présidentielle et présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a vivement fustigé l'accord trouvé entre les partis de gauche.

"Des électeurs de Glucksmann vont se réveiller avec la gueule de bois: les socialistes ont vendu leur âme pour un plat de lentilles aux insoumis", a-t-elle écrit sur X.

"Ni leurs dérapages antisémites, ni leur violence ou leur clientélisme communautariste ne les auront dissuadés. La gauche s’est perdue", a-t-elle ajouté.

Le plus dur commence. Après l'accord de principe annoncé tard aujourd'hui par EELV, le PS, LFI et le PCF pour la création d'un Front populaire, les discussions ont pris fin peu avant minuit. Selon les informations de RMC, elles reprendront à 9 heures et porteront sur le programme de cette union de la gauche ainsi que sur la répartition des circonscriptions pour les élections législatives.

Au moins 2.500 personnes ont défilé à Lyon et un millier à Saint-Etienne pour protester contre le score dimanche de l'extrême droite aux élections européennes en France.

"Pas de fachos au pouvoir", "Le Pen, Hitler même combat" ou encore "S'unir pour notre avenir", pouvait-on lire à Lyon sur les pancartes de certains manifestants.

L'ex-ministre Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol en 2010, est candidat à sa réélection dans l'Ain, a appris BFMTV. Il ne portera aucune étiquette.

"Accord d'union signé pour un nouveau Front populaire. Candidatures communes dès le premier tour, programme commun en cours de préparation", a écrit sur X Jean-Luc Mélenchon, après l'accord annoncé par les partis de gauche.

"Un bon travail qui déjoue la division sur laquelle comptaient Macron et Le Pen", a-t-il écrit.

"Nous l'avons fait". La cheffe des Écologistes s'est félicitée ce soir au micro de BFMTV d'avoir, avec les autres partis de gauche, "enclenché un nouveau Front populaire".

"Nous y travaillons depuis hier soir, nous sommes tombés d'accord sur le fait de travailler à des candidatures uniques dans toutes les circonscriptions de France, d'Hexagone et d'outre-mer, car nous voulons gagner le 30 juin", a-t-elle déclaré.

Alors que les Écologistes, la France Insoumise, le Parti communiste français et le Parti socialiste sont parvenus à un accord de principe pour les élections législatives anticipées en appellant à créer un "nouveau Front populaire", le député LFI François Ruffin, le premier à lancer l'idée s'est réjoui dans un message posté sur X.

"En avant!", a écrit le député LFI.

Après avoir échangé pendant des heures aujourd'hui, les quatre partis de gauche - EELV, LFI, le PS et le PCF - appellent dans une lettre à "la constitution d'un nouveau Front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes".

"Nous souhaitons porter un programme de ruptures sociales et écologiques pour construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite", écrivent les partis.

Alors que cinq syndicats ont appelé à manifester "le plus largement possible" ce week-end, les partis de gauche exhortent également "à rejoindre les cortèges".

Sur 169 députés Renaissance, trois ne veulent pas se représenter, a appris BFMTV de sources parlementaires, d'après un premier décompte.

Il s'agit de Joël Giraud, député Renaissance des Hautes-Alpes et ancien ministre, qui a annoncé quitter la politique, de Mireille Clapot, députée de la Drôme et Jean-Fraçois Lovisolo, député du Vaucluse.

Clémence Guetté, députée LFI du Val-de-Marne, qui a assité toute la journée aux discussions entre les partis de gauche en ue d'une éventuelle union lors des législatives anticipées a évoqué sur notre plateau ce soir "des discussions franches, sérieuses".

"On est en train d'avoir des discussions exigentes", a-t-elle ajouté. Interrogée sur cette éventuelle union, la députée répond que "nous verrons".

"Nous prenons les choses avec une grande gravité", a-t-elle martelé.

Alors que le député LFI de la Somme François Ruffin a lancé plus tôt dans la journée son site en vue des législatives et la création d'un "Front populaire", il revendique ce soir les 100.000 signatures "en trois heures".

Les évêques de Lille, Arras et Cambrai ont appelé à une "sagesse politique" et une "solidarité universelle" au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron et des résultats des européennes.

Les résultats des élections et la dissolution "sont un symptôme des profonds malaises ressentis face aux crises et aux bouleversements", ont estimé Laurent Le Boulc'h, archevêque de Lille, Vincent Dollmann, archevêque de Cambrai et Olivier Leborgne, évêque d'Arras.

"Des hommes et des femmes se sentent aujourd'hui un peu perdus, délaissés et sans avenir" et "aspirent à reprendre en main leur destinée", écrivent-ils dans un communiqué commun.

"Les mains en l'air pour le Front populaire": plusieurs milliers de personnes, dont beaucoup de jeunes, se sont rassemblées en début de soirée à Marseille et Montpellier, contre l'extrême droite et pour demander une union de la gauche.

Le rassemblement marseillais, à l'appel de plusieurs syndicats, de partis de gauche ou de la Ligue des droits de l'homme, a réuni 2.200 manifestants, selon la police. À Montpellier, ils étaient un millier, selon la préfecture.

À Paris également, de nombreuses personnes sont rassemblées sur la place de la République. "La jeunesse emmerde le Front national", indique l'appel à manifester.

D'autres rassemblements similaires étaient organisés ce soir dans d'autres grandes villes, à l'instar de Bordeaux, Lille, Lyon ou encore Toulouse. Plusieurs milliers de personnes se sont également rassemblées à Rennes (plus de 2.500), Nantes (au moins 1.000) et Rouen (800).

Les Écologistes posent leurs idées pour la création d'un "Front populaire, écologique et social avec toutes les forces de gauche et écologistes". EELV propose ainsi "un socle de 10 mesures simples et lisibles pour changer la vie des Françaises et des Français".

Parmi ces dernières: "un plan climat visant la neutralité carbone en 2050 sans nucléaire par la fin des grands projets inutiles", "redonner du pouvoir et des libertés au peuple et à ses représentants", "lutter contre les violences sexistes et sexuelles" ou encore "le soutien indéfectible à l'Ukraine face à l’invasion russe" et "en finir avec le génocide à Gaza".

Ni pour, ni contre. Manuel Bompard réagit sur BFMTV à la proposition faite ce soir par Raphaël Glucksmann de proposer l'ancien secrétaire général de la CFDT Laurent Berger au poste de Premier ministre en cas de victoire de la Nupes.

Le coordinateur national de la France insoumise évoque une "initiative individuelle" et une "proposition personnelle" de la tête de liste PS-Place publique aux européennes.

"Moi vers la présidence de la République, lui vers Matignon". Marine Le Pen confirme que ce sera Jordan Bardella qui sera proposé à Emmanuel Macron au poste de Premier ministre en cas de victoire du Rassemblement national aux élections législatives.

Interrogé sur France 2 sur la nécessité d'une alliance à gauche lors des élections législatives anticipées, Raphaël Glucksmann rappelle qu'il est "la tête de liste qui a été nettement en tete a gauche".

"Il faut un cap clair, on ne va pas refaire la Nupes", lance l'eurodéputé Parti socialiste-Place publique.

Il pose alors ses conditions pour une union de la gauche: "un soutien indéfectible à la construction européenne" et "à la résistance ukrainienne".

"Un rejet de la réforme des retraites, de la réforme de l'assurance-chomage et de la loi immigration", poursuit-il, ajoutant: "l'accélération de la transition écologique et un rejet de la brutalisation de la vie politique".

"Et si ces conditions ne sont pas rempliss: on ne fait pas ça (...). Je suis le garant d'un cap, je l'ai promis aux électeurs", conclut Raphaël Glucksmann.

Gérald Darmanin appelle à la mobilisation pour le premier tour des élections législatives qui se tiendra le 30 juin.

"Le 30 juin, il ne faut pas déconner en effet", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur TF1, "peut-être que c'est un peu populaire comme expression mais c'est ce que les Français comprennent du moment".

'Le président de la République fait le choix de la clarification'. Le ministre de l'Intérieur Gérald se dit "d'accord" avec la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, "un acte gaulliste".

Plusieurs rassemblements contre les extrêmes sont organisés ce soir en France, notamment à Paris place de la République et à Marseille.

L'ancienne Première ministre Élisabeth Borne annonce être candidate à sa succession dans sa circonscription du Calvados, où elle avait été élue en 2022.

Les responsables du PS - parmi lesquels figure Olivier Faure - et de Place publique sont arrivés à la réunion des partis de la Nupes qui se tient au siège des Écologistes, a appris BFMTV.

"On cherche à faire en sorte qu’il y ait un front populaire qui se lève et fait face à l'extrême droite", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste à son arrivée, "nos seules forces ne pourront pas faire contre poids. Il faut discuter maintenant on va discuter maintenant."

"Il n’y a pas de fatalité, nous pouvons l’emporter". Le député LFI François Ruffin lance son site Internet Front populaire en vue des élections législatives anticipées.

"On lance ce site qui permet de recenser les initiatives, de mettre des propositions de tract et que chacun aille y puiser des ressources pour demain", explique-t-il dans une vidéo sur X.

"Si on unit nos bonnes volontés, les bonnes volontés des partis, des syndicats, des associations, de toute la société. À la fin tous ensemble c'est nous qu'on va gagner", déclare encore François Ruffin.

"La liste PS-PP conduite par Raphaël Glucksmann, sortie nettement en tête de la gauche porte désormais une responsabilité particulière pour réunir un véritable front populaire unissant les formations de la gauche et de l'écologie comme les forces sociales et syndicales du pays dans des formes qui restent à inventer et sur un cap clair", écrit le parti dans un communiqué.

Marion Maréchal a pris la parole à l'issue de sa réunion au QG du RN avec Marine Le Pen et Jordan Bardella au lendemain des élections européennes.

Évoquant un moment et une opportunité "historique", Marion Maréchal a "le souhait ardent" d'un rassemblement des droites et estime qu"il y a un choix qui s'offre" à elle.

Marion Maréchal a annoncé avoir une série d'entretiens dans les heures qui viennent, notamment un avec Éric Zemmour, président de Reconquête.

Plus d'informations ici.

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella affirme avoir eu "un certain nombre de discussions avec des cadres des Républicains à qui je souhaite aussi tendre la main".

"Il est peut-être difficile de gagner seul et nous avons besoin aussi de faire ce rassemblement", a-t-il ajouté devant la presse.

"À la différence d'Éric Zemmour", Marion Maréchal a eu une démarche "constructive" lors des élections européennes, selon Jordan Bardella.

Le président du RN, qui s'est entretenu cet après-midi avec Marion Maréchal, indique que "rien n'a été acté" quant à un éventuel accord avec la tête de liste Reconquête aux élections européennes.

"Pour l'instant ce ne sont que des discussions", a-t-il encore déclaré devant la presse, "je souhaite que la majorité que nous portions puisse être la plus large possible."

Pour certains députés de la majorité, la dissolution de l'Assemblée nationale est un pari beaucoup trop risqué. D'autres se disent en revanche prêts à repartir "au combat". Témoignages au sein de la macronie.

Le député de Paris Julien Bayou a annoncé lundi être candidat à sa propre succession, promettant de démissionner s'il est condamné pour les faits de harcèlement moral et abus de faiblesse dont l'accuse son ex-compagne.

"Je suis candidat à ma réélection", a affirmé Julien Bayou à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

Julien Bayou, élu sous l'étiquette Nupes en 2022, a annoncé cette candidature aux militants écologistes de sa circonscription, leur promettant de démissionner s'il est condamné, même s'il se dit "convaincu" qu'il sera "blanchi".

Parallèlement à cette annonce, le 1er adjoint à la mairie du 10e arrondissement de Paris Eric Algrain (Groupe Paris en commun - Socialiste, écologiste et progressiste) annonce sa candidature dans la circonscription de Julien Bayou.

Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure est absent de la réunion des partis de la Nupes qui se tient aujourd'hui au siège des Écologistes en prévision des élections législatives anticipées, a appris BFMTV. Les raisons de son absence à cette réunion ne sont - à cette heure - pas connues.

Victorieux des européennes et déjà en campagne pour les législatives. Le Rassemblement national a publié sur les réseaux sociaux une affiche de Jordan Bardella pour le scrutin qui se tiendra le 30 juin et le 7 juillet prochain.

"Les 30 juin et 7 juillet, vous avez une opportunité historique d’élire une majorité de députés patriotes à l’Assemblée nationale et de porter Jordan Bardella à Matignon", peut-on lire sur X, "Mobilisez-vous pour la victoire ! Votez, sanctionnez Macron et prenez le pouvoir!"

Le président des Républicains Éric Ciotti, le sénateur LR Bruno Retailleau et le président du Sénat Gérard Larcher se rencontrent au Sénat à 17h30, a appris BFMTV, confirmant une information du Figaro.

Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête pour les élections européennes, est arrivée au QG du Rassemblement national où elle doit s'entretenir avec sa tante Marine Le Pen et Jordan Bardella, dont la liste est sortie victorieuse du scrutin de hier.

L'ex-président socialiste est "extrêmement préoccupé par la situation qui est grave", fait savoir son entourage à BFMTV, au lendemain de la victoire du RN aux européennes et de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.

"L’heure est venue du rassemblement de la gauche de gouvernement, et au-delà, de tous les républicains ardents pour conjurer le chaos", demande Bernard Cazeneuve, à la tête du mouvement La Convention, sur son compte X.

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard veut "proposer aux Français une alternative" à l'extrême droite.

La réunion des différents partis de la Nupes, prévue à 16h, doit "poser les bases d'un nouveau front populaire, d'un accord politique qui nous permette de nous présenter ensemble aux prochaines élections législatives".

Marion Maréchal a recueilli 45,75% des voix aux élections européennes organisées en Israël, loin devant François-Xavier Bellamy (31,88%) et Valérie Hayer (3,92%).

La participation est extrêmement faible: 6,88%.

Des associations féministes appellent à une union de la gauche lors des élections législatives anticipées afin de battre l'extrême droite, qui représente, selon elles, une menace pour les droits des femmes et de la communauté LGBT+.

"Pour les femmes, les personnes LGBTQIA+, les enfants et les groupes marginalisés, l'accession au pouvoir par l'extrême droite le 7 juillet ne se résumera plus à des enjeux de droits, mais bel et bien de survie", écrit le collectif #NousToutes.

"Plus question de 'faire barrage', c'est l'union de la gauche que nous réclamons", pour "une cohabitation féministe, sociale, antiraciste, écologiste", souligne-t-il dans un communiqué.

Une nouvelle réunion aura lieu à 16 heures au siège des écologistes avec Manuel Bompard pour LFI, Olivier Faure pour le PS, Fabien Roussel pour le PC et Marine Tondelier pour EELV.

François Ruffin, Olivier Faure, Marine Tondelier et Fabien Roussel s'étaient déjà réunis ce midi.

L'Association des maires de France alerte dans un communiqué "sur les difficultés d'organisation" des législatives anticipées.

"La décision soudaine du président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale et de convoquer les électeurs dans un délai inédit dans l'histoire de la république suscite une réelle inquiétude chez de nombreux maires sur la capacité des communes à organiser ces deux scrutins dans des conditions satisfaisantes", écrit l'AMF au lendemain d'élections européennes qui ont consacré la victoire historique du RN.

Si le Rassemblement national venait à l'emporter le 7 juillet prochain, ce serait Jordan Bardella et non Marine Le Pen qui serait propulsé à Matignon.

"Les choses sont très claires, ce serait Jordan Bardella Premier ministre", a assuré la porte-parole du parti Laure Lavalette, l'autre porte-parole du parti.

"Nous pensons que le duo que nous formons et que nous présentons aux Français, qui potentiellement, c’est dans trois ans, on ne sait pas ce qui peut arriver, mais potentiellement me verrait candidate à la présidentielle et lui Premier ministre si je suis élue, est un duo performant", jugeait Marine Le Pen le 6 mai dernier sur RMC-BFMTV.

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À l'issue des élections européennes, le Kremlin a indiqué aujourd'hui suivre "avec attention" la montée des partis d'extrême droite, souvent considérés comme plus favorables à la Russie, en Europe et en France.

"Il semble qu'avec le temps, les partis de droite seront sur les talons (des partis pro-européens) et nous suivons ce processus avec attention", a déclaré Dmiti Peskov, porte-parole de la présidence russe.

Sur la France, Dmitri Peskov a assuré que Moscou suivait aussi de près la situation, "d'autant plus qu'on mesure l'attitude extrêmement inamicale, voire hostile, des dirigeants français à l'égard de notre pays".

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Le parti d'extrême droite s'est adjugé les quatre départements de la grande couronne, dimanche 9 juin. Les territoires qui ceinturent Paris et la capitale elle-même sont pour l'heure moins sensibles à son discours.

Retrouvez les chiffres d'Île-de-France en détails.

Le président de la République a surpris ce dimanche en annonçant la dissolution de l'Assemblée nationale et la tenue de législatives anticipées dès les 30 juin et 7 juillet prochains.

Retrouvez notre décryptage sur les raisons de ce timing serré.

La France a connu aux élections européennes de dimanche une victoire sans précédent du Rassemblement national (RN), la liste menée par Jordan Bardella étant arrivée en tête dans 93% des communes de France, selon les résultats publiés par le ministère de l'Intérieur.

Sur les 35.015 communes françaises, 32.613 ont placé la liste "La France revient !" du RN en tête des suffrages. Dans 269 de ces communes, le RN est arrivé premier ex-aequo avec une autre liste.

>> Retrouvez tous les résultats de ces élections européennes, liste par liste, commune par commune, grâce à notre moteur de recherche.

La CGT accueille "avec une énorme colère" les résultats des Européennes. "Pour empêcher la catastrophe organisée par Emmanuel Macron et Marine Le Pen d'advenir, l'unité de la gauche est indispensable", appelle le syndicat dans un communiqué publié sur X.

La CGT annonce qu'elle "échange ce soir avec les autres organisations syndicale" en vue de potentielles "actions communes".

Découvrez les réactions de la CGT et de la CFDT.

Interrogée devant le QG de la France insoumise, la député européenne LFI Manon Aubry estime que "notre enjeu et notre responsabilité est de retrouver une unité qui a facto fonctionné" au premier tour des législatives en 2022. "Je crois qu'on n'a pas le temps de tergiverser", ajoute-t-elle.

"On a progressé aux élections européennes mais je ne suis pas là pour fanfaronner, je suis là pour préparer la suite", déclare Manon Aubry, rappelant que La France insoumise a proposé une réunion cet après-midi aux formations de la Nupes.

Après la dissolution de l'Assemblée nationale, la gauche se présentera-t-elle en ordre dispersée ou rassemblée? Et, en cas de rassemblement, selon quelles conditions se ferait-elle? Toutes ces questions devraient faire l'objet de longues tractations dans les jours à venir.

Sur son compte X, Jean-Luc Mélenchon a demandé "maintenant l'Union. Urgente, forte, claire." Mais du côté du PS, après un scrutin européen qui a placé sa liste en première position à gauche, le leadership de cette union devrait revenir aux socialistes et en suivant "une ligne sociale écologique, démocratique et proeuropéenne", selon Raphaël Glucksmann.

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Devant le QG du Rassemblement national, le maire de Perpignan déclare qu'il "ne voyait pas comment M. Macron pouvait continuer avec une majorité relative et une telle hostilité dans l'opinion. Il a bien fait" de dissoudre l'Assemblée nationale.

"Maintenant le peuple va se prononcer. S'il y a une autre majorité, il fera avec et il sera obligé de faire avec."

"Je pense qu'on est prêts" assure Louis Aliot. "Si au lendemain du 7 juillet il y a une majorité soit du RN, soit en coalition avec d'autres, on sera en capacité très vite de remettre la France en marche."

La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a estimé que décider d'une dissolution de l'Assemblée "juste avant les JO était extrêmement troublant", en marge de la visite d'une école à Paris aux côtés du président du CIO Thomas Bach, assurant que "rien ne viendra gâcher" les JO.

"Je ne peux être qu'inquiète" après le résultat de l'extrême droite ajoute-t-elle.

"Après la sidération" de l'annonce de la dissolution, "une dissolution juste avant les JO c'est extrêmement troublant mais comme tous les responsables politiques je serai sur le terrain", a-t-elle dit, assurant que "rien ne viendra gâcher" les Jeux"

Lors d'une prise de parole tenue ce lundi, Thomas Bach, président du CIO, s'est dit convaincu que les élections législatives en France convoquées à la fin du mois "ne vont pas perturber les JO."

"Nous voyons une grande unité en faveur des JO à Paris", a martelé Thomas Bach. "La France est habituée à faire des élections et ils vont le faire encore une fois, on aura un nouveau gouvernement et un nouveau Parlement et tout le monde va supporter les JO", a-t-il dit, interrogé sur les conséquences de ces élections à trois semaines des Jeux.

En déplacement à Tulle et Oradour-sur-Glane ce lundi, le président de la République Emmanuel Macron a brièvement évoqué les législatives anticipées qui doivent avoir lieu à la fin de mois à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale.

"J’ai confiance dans le peuple, il a cette capacité de sursaut", a-t-il dit, répondant à une femme qui venait de lui dire son inquiétude quant à la situation politique actuelle.

Sur l'antenne de BFMTV, la députée écologiste de Paris a assuré que tous les partis doivent "de rencontrer" avant les légistatives anticipées prévues pour la fin du mois.

"On a quelques heures pour une alliance, il faut qu’on se rencontre à toutes les occasions possibles dans les heures qui viennent", dit-elle, évoquant une possible Union de la gauche.

"Nous pouvons avoir des désaccords au sein de la gauche (...) mais l'intelligence que nous devons avoir est de surpasser ça aujourd'hui", ajoute-t-elle.

Pour la première fois, la Bretagne, rétive jusqu'à présent à l'extrême droite et longtemps soutien affirmé du président de la République, a placé le Rassemblement national (RN) en tête dimanche lors des élections européennes.

La liste de Jordan Bardella obtient 25,58% (mais plus de 28% dans les Côtes d'Armor et le Morbihan) contre 17,32% aux européennes de 2019.

Le RN réalise même le grand chelem, arrivant en tête dans les quatre départements de la région (Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan et Côtes-d'Armor).

Lire l'article en intégralité sur BFMTV.com

Comme l'a appris BFMTV ce lundi via le trésorier du Rassemblement national, le parti d'extrême-droite revendique plus de 3.500 adhésions supplémentaires depuis l'annonce des résultats des européennes de dimanche soir.

Sur BFMTV, Thomas Ménagé, porte-parole du Rassemblement national, a confirmé que si son parti accédait au pouvoir, il comptait bien revenir sur "la réforme injuste des retraites portée par Emmanuel Macron et qui est passée en force, sans vote de l’Assemblée nationale, avec le mépris de la représentation nationale."

"Il y a aura une réforme juste que nous avons proposé à l’hémicycle lors des débats, nous tiendrons nos promesses, nous ne sommes pas des macronistes", attaque-t-il encore.

Encore sur X, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé à une union "urgente, forte, claire", selon ses propres mots.

Dans un message publié ce lundi matin sur X, le Coordinateur national de la France insoumise Manuel Bompard a indiqué que son parti a adressé "une proposition de rencontre pour cet après-midi aux formations politiques de la Nupes."

"Aujourd’hui, la situation exige de travailler à l’unité et à la clarté pour battre le Rassemblement national et gouverner le pays", ajoute-t-il.

Dans un long message publié sur X au lendemain des européennes, la tête de liste Renaissance et présidente du groupe Renew au Parlement européen, Valérie Hayer, a tenu à remercier "tous les Européens qui ont fait entendre leur voix ces quatre derniers jours."

"Les résultats d'hier montrent qu'aucune majorité pro-européenne au Parlement européen n'est possible sans nous", dit-elle, évoquant les résultats à l'échelle continentale.

"Les cinq ans à venir seront primordiaux pour la prospérité, la sécurité et la souveraineté de notre Europe que nous aimons tant et de ses 450 millions d'habitants", termine-t-elle.

Lors de son passage sur notre antenne, Manon Aubry a promis que les partis de gauche allaient se battre "pour avoir des candidatures communes dans l’ensemble des circonscriptions de France."

"Nous n’avons pas le temps de tout reprendre à partir d’une feuille blanche, nous avons eu une stratégie, un programme qui a fonctionné en 2022 aux législatives, c’est ce avec quoi nous devons renouer", ajoute-t-elle.

À l'antenne de BFMTV ce lundi matin, la tête de liste de la France insoumise Manon Aubry a été interrogée sur le début de possibles discussions à gauche afin de faire front commun.

"Il faut nous laisser le temps de le faire. On réussit un score qui est au-delà de ce qui était prévu, maintenant on doit utiliser cette force pour se regrouper collectivement", dit-elle.

Selon elle, "on ne peut pas laisser le pays aux mains de l'extrême droite."

"C'est une arnaque sociale et qui ne fera rien pour les plus démunis du pays. L’extrême droite qui s’oppose systématiquement à la hausse du Smic, à la taxation des plus grandes fortunes et des superprofits", attaque-t-elle encore.

Alors que les médias nationaux ont tout logiquement fait leurs unes sur les résultats des européennes et la dissolution de l'Assemblée nationale qui s'en est suivie, les médias américains se sont également emparés du sujet.

Ainsi, le très réputé Wall Street Journal affiche une photo du président de la République Emmanuel Macron en première page, accompagnée du titre "l'extrême droite remporte les élections européennes, Macron convoque des élections anticipées."

La Bourse de Paris a ouvert en chute de 2,37% lundi, au lendemain des élections européennes qui ont amené à l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron.

Le ministre de l'Economie et des Finances a estimé lundi que les élections anticipées prévues après la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale seraient celles qui auraient "les conséquences les plus lourdes de l'histoire de la Ve République".

"C'est l'élection législative qui aura les conséquences les plus lourdes pour la France, pour les Français, de l'histoire de la Ve République", a-t-il déclaré sur RTL.

"C'est une élection dont les conséquences sont d'une gravité sans précédent pour notre Nation", a-t-il prévenu, au lendemain des élections européennes.

Toujours sur RMC et BFMTV ce lundi, le vice-président du Rassemblement national a noté que son parti était devenu "un vote d'espoir."

"Longtemps nous avons été le réceptacle de nombreuses colères, de remises en cause du système, c’est très bien, nous le demeurons et ne voulons pas ressembler aux autres", souligne-t-il.

"Maintenant nous incarnons un espoir. Beaucoup de Français se disent qu’avec nos propositions les choses pourraient être différentes, la France pourrait se redresser, on pourrait vivre mieux", ajoute-t-il.

Lors de son interview de ce lundi matin, le vice-président de l'Assemblée nationale a promis que son parti ne ferait pas "d'accord d'appareil" pour les législatives anticipées à venir.

"Il n'y aura pas d'accord avec LR ou avec Reconquête", dit-il.

"Nous avons vocation à rassembler les Français", reprend-il, évoquant une plate-forme lancée par le parti, qui doit permettre "de savoir qui est d'accord avec quoi."

"Vous pouvez venir de gauche, des LR, de la société civile et vous reconnaître dans ce que nous proposons et participer à l'effort de redressement du pays. On n'est pas des gens sectaires, on veut unir le pays."

Lors de son passage sur BFMTV et RMC, Sébastien Chenu a ajouté que, selon lui, "la France a besoin de voir être rétabli une certaine forme d’ordre, d'autorité en ce qui concerne les comptes publics, la vie sociale, la sécurité et l'unité."

"Emmanuel Macron a beaucoup divisé les Français, déséquilibré, désordonné, notre pays", martèle-t-il.

Invité sur BFMTV et RMC lundi matin, le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a assuré que son parti était "prêt" après l'annonce par Emmanuel Macron de la dissolution de l'Assemblée nationale.

"À partir du moment où nous avions réclamé cette dissolution, nous avions préparé celle-ci, nous comme prêts. D'ici la fin de semaine les 577 candidats seront alignés", promet-il.

Dans un message publié sur X lundi matin, le député du Nord et Secrétaire national du PCF Fabien Roussel a appelé à "un pacte pour la France" ainsi qu'à "un front populaire pour une République sociale et écologique."

"Un.e seul.e candidat.e à gauche dans chaque circonscription le 30 juin prochain"; a-t-il encore écrit.

Lors de son passage sur RTL, Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, a souligné que son parti ne fera pas d'accord de partis mais proposera "une plateforme électorale" qui "s'adresse à tous."

Au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national a indiqué que Jordan Bardella "mènera la campagne du RN" mais ne sera pas candidat aux législatives.

Invité ce lundi matin sur BFMTV, le député Renaissance de l'Oise Éric Woerth a évoqué "un risque" et "un coup de poker" après la dissolution par Emmanuel Macron de l'Assemblée nationale.

"On était dans une impasse avec des résultats très difficiles aux européennes et, derrière, des oppositions qui se préparaient à déposer des motions de censure, ça allait être une rentrée qui risquait d’être dans une impasse totale", dit-il.

"La question est simple, si nous voulons poursuivre un programme de réformes solides, tout cela nécessite d’avoir une majorité à peu près stable et aujourd’hui ce n’est pas le cas", ajoute-t-il.

Des Français pris de court mais satisfaits? Au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemble nationale par Emmanuel Macron, BFMTV a été à la rencontre d'électeurs dont ce patron d'un bar-tabac de Saint-Priest-Taurion, en Haute-Vienne.

"J’ai été surpris de cette dissolution", dit-il dans un premier temps.

"Honnêtement entre une dissolution et un énième remaniement ou on dit qu’on change tout et on reste dans le même état, je pense que c’est la meilleure solution", ajoute-t-il cependant.

"Quand on est censés avoir des gens qui nous dirigent, on n’a pas envie de voir des pugilats comme on voit à l’heure actuelle à l’Assemblée nationale avec des gens qui s’insultent, qui se crient dessus", martèle-t-il.

Seules 35 communes de France métropolitaine n'ont accordé aucune voix à la tête de liste du Rassemblement nationale lors des élections européennes de ce dimanche 9 juin.

Il ne s'agit que de petites communes, recensées dans la carte ci-dessous. La plus grande recensée dans notre liste est Beaumont-en-Diois (Drôme): avec 90 inscrits sur les listes électorales, elle a privilégié Manon Aubry de La France insoumise à qui elle a accordé 35% des suffrages, selon les résultats du ministère de l'Intérieur.

Suit Eourres (Hautes-Alpes), avec 89 inscrits qui ont là aussi privilégié LFI, à 28,85%.

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Invité ce lundi sur l'antenne de BFMTV, Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne a appelé au "rassemblement le plus large autour de principes et de valeurs" et à une union de la gauche avant les législatives anticipées prévues le 30 juin et 7 juillet.

"Ce n’est pas à coup de proposition et de périmètres figés que cela va changer, on va examiner les chemins praticables et je n’oublie pas ce qui s’est passé ces dernières semaines et mois", dit-il, appelant à "ne pas recommencer les choses exactement comme avant."

"Je ne me rangerai derrière personne, on ne va pas remplacer une hégémonie par une autre", ajoute-t-il.

Pour parvenir à une telle domination sur le scrutin, Jordan Bardella a su convaincre des territoires habituellement rétifs au Rassemblement national, comme la Bretagne, où il arrive en tête. Il obtient plus de 25% des suffrages, avec un large écart sur le deuxième, le candidat PS-Place publique Raphaël Glucksmann.

Mais le Rassemblement national réalise ses meilleurs scores dans ses fiefs traditionnels, dans les Hauts-de-France, le Grand Est ou encore la région Sud, comme le montre la carte ci-dessous.

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Le patron des Républicains, parti arrivé dimanche en cinquième position avec environ 7% des voix, a pointé que son parti irait seul sous ses "couleurs" aux prochaines légilatives, "sans aucune forme de coalition, de coopération, de collaboration avec ce pouvoir qui a tant abîmé la France".

Une envie confirmée après lui, sur LCI, la tête de liste LR lors de ces élections européennes, François-Xavier Bellamy.

"Ça suffit maintenant la confusion, les débauchages, les reniements, les contradictions permanentes... Nous avons besoin de retrouver le sens de la clarté des engagements", a-t-il expliqué.

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Légèrement distancé par le RN lors des européennes de 2019, c'est désormais un gouffre qui sépare Renaissance et le parti d'extrême-droite. Dimanche, Valérie Hayer n'a reçu que 15% des suffrages contre 32% pour Jordan Bardella.

La carte ci-dessous montre l'ampleur de ce recul. Elle représente le score de Renaissance par commune aux européennes de 2019 et de 2024: la teinte la plus intense montre celles où le parti a dépassé les 20% des suffrages. En cinq ans, les couleurs ont nettement pali.

Le ministère de l'Intérieur a publié dans la nuit la dernière mise à jour des résultats. La liste du Rassemblement national obtient 7.755.137 voix et arrive largement en tête, devant la liste de Renaissance conduite par Valérie Hayer et celle du Parti socialiste conduite par Raphaël Glucksmann.

Les résultats des listes qui ont obtenu plus de 5%:

• Jordan Bardella (RN): 31,47%
• Valérie Hayer (RE): 14,56%
• Raphaël Glucksmann (PS): 13,80%
• Manon Aubry (LFI): 9,87%
• François-Xavier Bellamy (LR): 7,24%
• Marie Toussaint (EELV): 5,47%
• Marion Maréchal (R!): 5,46%

Les Français ont placé Jordan Bardella et le Rassemblement national en tête des élections européennes. Dans la foulée de l'annonce des résultats, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale, convoquant ainsi de nouvelles élections législatives. Voici tout ce qu'il faut retenir de cette soirée électorale qui en annonce de nouvelles.

Les premières estimations ont confirmé une nette progression des droites nationalistes et radicales, et un revers cuisant pour les dirigeants des deux premières puissances de l'UE, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, qui a annoncé une dissolution de l'Assemblée nationale.

Partout sur le continent, plus de 360 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour désigner 720 eurodéputés. Voici les résultats de chaque pays, selon les données du Parlement européen qui cite les estimations les plus récentes de différents médias.

>> Retrouvez tous les résultats de ces élections européennes, pays par pays, dans notre article.

Le Secrétaire national du PCF répond à l'appel de François Ruffin. "Forces sociales, force de gauche, écologiste, forces de progrès: unissons-nous autour d'un Pacte pour la France pour offrir une alternative progressiste à l'occasion des législatives anticipées", écrit Fabien Roussel sur X.

"Nous gagnerons tous ensemble!" lance-t-il.

La presse française met en une "le pari" que fait le président de la République en convoquant de nouvelles élections législatives, les dimanche 30 juin et 7 juillet.

"Un pari risqué", écrit La Provence. "Le pari fou", lance L'Humanité, qui appelle la gauche à un "sursaut" pour cette très courte campagne électorale qui commence. De son côté, Le Parisien qualifie le choix d'Emmanuel Macron de "pari très risqué" et de "coup de tonnerre".

Emmanuel Macron s'en remet aux électeurs. Après les scores historiques de l'extrême droite aux élections européennes, le président de la République a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale et donc convoqué de nouvelles élections législatives. Les Français seront appelés à voter pour de nouveaux députés: le premier tour aura lieu le dimanche 30 juin, le second tour sera organisé 7 juillet.

"La France a besoin d'une majorité claire pour agir dans la sérénité", a expliqué le chef de l'État durant son allocution télévisée.

Les Français sont donc rappelés aux urnes seulement trois semaines après les élections européennes.

Disant vouloir "faire tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir une union" de la gauche, Sandrine Rousseau estime toutefois que l'investiture d'Adrien Quatennens, député LFI réélu en 2022 sous l'étiquette NUPES, "se pose".

"Cela fait partie des choses que l'on doit discuter", a déclaré la députée EELV de la 9e circonscription de Paris, "je veux qu'on en discute, cela fait partie des conditions de la discussion, je ne renie pas mes valeurs".

Sarah Knafo, en troisième position sur la liste Reconquête pour les européennes, répond sur BFMTV qu'il est "possible" qu'Éric Zemmour puisse se présenter aux élections législatives.

"C'est possible (...) je lui demanderai", a-t-elle répondu à Benjamin Duhamel sur BFMTV, ajoutant que pour sa part elle "va respecter son mandat" de nouvelle députée européenne.

L'ancien ministre délégué au budget Jérôme Cahuzac annonce à nos confrères de Sud Ouest qu'il se présentera aux élections législatives organisées après la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron.

"Je serai candidat", a-t-il simplement déclaré au quotidien régional.

Les Français ont placé Jordan Bardella et le Rassemblement national en tête des élections européennes ce dimanche 9 juin. Dans la foulée de l'annonce des résultats, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale, convoquant ainsi de nouvelles élections législatives. Voici tout ce qu'il faut retenir de cette soirée électorale qui en annonce de nouvelles.

"Une bataille décisive s’annonce", estime La France insoumise dans un communiqué, quelques heures après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale et la convocation d'élections législatives anticipées.

"Seul le bloc populaire peut empêcher la victoire de l’extrême droite", écrit le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui propose "à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent de se regrouper" autour du programme de la Nupes.

"Ce rassemblement ne pourra s’opérer que dans la clarté et dans la cohérence qui ont tant manqué depuis 2022. Il doit avoir comme préalable le refus de toute combinaison politicienne avec la macronie qui a annoncé vouloir soutenir des candidats du Parti Socialiste", met toutefois en garde LFI.

"J'en appelle aux dirigeants des partis de gauche pour que maintenant on soit unis et qu'on arrête les conneries. Ça a assez duré de s'insulter", a plaidé François Ruffin (LFI), en en appelant à un "front populaire".

De son côté, la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, a appelé "tous les chefs de parti progressistes à se réunir dès demain matin".

Le patron des communistes Fabien Roussel, qui n'était pourtant pas un des plus gros partisans de la Nupes, a pour sa part appelé les partis de gauche à un "pacte pour la France".

"Il y a un rapport de forces ce soir qui a évolué", a noté pour sa part le patron du Parti socialiste Olivier Faure. L'union doit se faire "sur la base de la ligne dégagée ce soir par le score de Glucksmann", ajoute sa porte-parole, Dieynaba Diop.

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique. Emmanuel Macron a créé la surprise dimanche soir en annonçant la dissolution de l'Assemblée nationale quelques dizaines de minutes après l'annonce de la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes.

Dès ce lundi, les mandats des 577 députés élus en juin 2022 prendront fin et une nouvelle campagne électorale va commencer. Les élections législatives anticipées auront lieu les dimanche 30 juin et 7 juillet.