Nouvelle-Calédonie: Macron exclut un "passage un force" sur la réforme du corps électoral
L'ESSENTIEL
- Emmanuel Macron a fixé un calendrier pour la reprise des négociations sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, excluant un "passage en force" de la réforme électorale. Lire l'article
- Le chef de l'État a dit vouloir restaurer l'ordre sur l'archipel et "reprendre pas à pas chaque quartier". Lire l'article
- Emmanuel Macron a annoncé une "aide d'urgence" pour faire face aux dommages "colossaux" causés par les émeutes . Lire l'article
- Le Conseil d'État a décidé de ne pas suspendre le blocage de TikTok ordonné par le gouvernement. Lire l'article
Macron écarte un "passage en force" et donne du temps aux négociations
"Pas de passage en force" mais l'exigence d'un retour à l'ordre. Emmanuel Macron, en visite en Nouvelle-Calédonie après plus d'une semaine d'émeutes d'une extrême violence, a donné environ un mois aux responsables politiques locaux pour montrer leur capacité à s'entendre sur un accord politique global.
Avant de reprendre l'avion pour Paris à l'issue d'un déplacement de 17 heures sur le Caillou, il a assuré qu'il n'imposerait pas la réforme controversée du corps électoral, un texte constitutionnel qu'il voulait jusqu'ici soumettre au Congrès du Parlement d'ici au 30 juin.
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Face aux "dommages colossaux" des émeutes, Emmanuel Macron annonce la mise en place d'un fonds de solidarité
Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi sur X la mise en place d'un fonds de solidarité pour "venir en aide à tous les acteurs économiques" de Nouvelle-Calédonie touchés par des "dommages colossaux" après les émeutes.
"L'Etat soutiendra aussi les collectivités pour reconstruire rapidement les bâtiments publics et les établissements scolaires", a précisé le chef de l'Etat sur X.
Emmanuel Macron appelle "l'ensemble à l'esprit de responsabilité"
Le chef de l'Etat a énuméré ce jeudi sur X des "objectifs clairs" concernant la situation en Nouvelle-Calédonie: "réaffirmer l'ordre républicain, ouvrir un dialogue et appeler l'ensemble à l'esprit de responsabilité".
Le Conseil d'État "ne suspend pas le blocage de TikTok"
Le Conseil d'Etat "ne suspend pas le blocage" du réseau social TikTok en Nouvelle-Calédonie, décidé par le gouvernement qui pointe son rôle dans les violences qui touchent l'archipel depuis dix jours.
La Ligue des droits de l'Homme, la Quadrature du Net et trois habitants de Nouvelle-Calédonie avaient déposé un recours en référé-liberté le 17 mai, estimant que ce blocage portait une atteinte grave aux libertés de communication et d'information.
"Dans un contexte où tous les autres réseaux sociaux et médias presse, TV et radio restent accessibles, et parce que ce blocage temporaire vise à contribuer au rétablissement de la sécurité sur l’archipel, le juge des référés rejette la demande des requérants", indique le Conseil d'État dans un communiqué.
"Le nouveau cap a été clair", salue le parti Calédonie Ensemble
Philippe Gomès, fondateur du parti non-indépendantiste "Calédonie Ensemble", salue les annonces d'Emmanuel Macron. "Le nouveau cap a été clair", estime-t-il.
Emmanuel Macron souhaite un vote des Calédoniens sur un "accord politique global"
Emmanuel Macron souhaite un vote des Calédoniens sur un "accord politique global" sur l'avenir institutionnel et économique de l'île.
"Ma volonté est que cet accord intègre notre Constitution", a-t-il ajouté.
"Cet accord doit être négocié avec les forces politiques" et doit être "soumis au vote des Calédoniens".
Emmanuel Macron ne "reviendra pas sur le troisième référendum"
"Je ne reviendrai pas sur le troisième référendum", déclare Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron promet la fin de l'état d'urgence si les barrages sont levés
Emmanuel Macron demande une levée des barrages "dans les heures qui viennent" pour lever l'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie.
"Tous les responsables" politiques doivent appeler à la levée de ces barrages, réclame le chef de l'État.
Emmanuel Macron annonce "un point d'étape d'ici un mois"
Emmanuel Macron annonce "un point d'étape d'ici un mois" sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.
Macron ne veut pas que la réforme passe "en force" et se donne "quelques semaines" pour négocier
Emmanuel Macron ne souhaite pas que la réforme du corps électoral passe "en force" et annonce se donner "quelques semaines afin de permettre l'apaisement et la reprise du dialogue en vue d'un accord global".
"Le dialogue politique doit reprendre immédiatement" avec la mise en place sur l'archipel d'une "mission de médiation et de travail".
Pas de "vision d'avenir commune", regrette Macron
"Force est de constater qu'il n'y a pas aujourd'hui de vision d'avenir commune", déclare le président de la République.
Emmanuel Macron déplore "des dégâts colossaux" et promet une "aide d'urgence"
Emmanuel Macron déplore "des dégâts colossaux" après les émeutes et annonce une "aide d'urgence" pour la reconstruction.
3.000 forces de l'ordre mobilisées, 130 membres du GIGN et du Raid
3.000 forces de l'ordre ainsi que 130 membres du GIGN et du Raid sont déployés en Nouvelle-Calédonie, annonce Emmanuel Macron.
Des blindés et des hélicoptères seront aussi mobilisés.
Emmanuel Macron appelle à "ne rien céder à la violence"
Emmanuel Macron prend la parole à l'issue de son déplacement.
Il appelle à "ne rien céder à la violence qui s'est installée depuis maintenant onze jours" et annonce vouloir "reprendre pas à pas chaque quartier".
Fin des discussions avec les indépendantistes
Selon une information communiquée par Nouvelle Calédonie la 1ère, la rencontre entre le présent Emmanuel Macron et les composants indépendantistes est à présent terminée.
Le chef de l'État devra revoir prochainement tous les acteurs politiques et économiques de l'archipel.
"Les conditions d'un dialogue ne sont pas réunies", estime François Kare, membre du Mouvement des jeunes Kanak en France
Interrogé par BFMTV, François Kare, membre du Mouvement des jeunes Kanak en France, estime que "les conditions d'un dialogue ne sont pas réunis", rappelant la position des indépendantistes.
"La position des indépendantistes est le retrait du texte sur la loi du dégel électoral", souligne-t-il.
Selon François Kare, une discussion ne peut se faire que "dans le cadre d'un accord global", estimant que la question du dégel électoral n'est pas la seule préoccupation.
Toutes les composantes indépendantistes présentes à la rencontre avec Macron
Emmanuel Macron a terminé sa réunion avec les loyalistes. Le président de la République s'entretient désormais avec les indépendantistes. Toutes les composantes sont de la partie.
On compte ainsi plusieurs dirigeants du premier parti indépendantiste de l'archipel, l'Union calédonienne (UC), dont le président du Congrès calédonien Roch Wamytan, ainsi que des cadres du parti Palika dont son porte-parole Jean-Pierre Djaïwé.
Assigné à résidence, Christian Tein, membre de l'UC et chef de file de la CCAT, collectif indépendantiste qui organise la contestation, est aussi présent.
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Emmanuel Macron va s'entretenir avec les loyalistes, puis avec les indépendantistes
Emmanuel Macron va s'entretenir avec les forces politiques de la Nouvelle-Calédonie, mais de manière séparée. Au programme: une réunion avec les loyalistes, avant une autre avec les indépendantistes.
Ce qui donne une idée des tensions qui persistent en Nouvelle-Calédonie.
Emmanuel Macron n'annoncera ses mesures politiques qu'à l'issue de son déplacement
L'heure est au dialogue pour Emmanuel Macron, qui entend faire la démonstration de ses échanges en Nouvelle-Calédonie, avant de dévoiler ses mesures politiques "à l'issue" de sa visite dans l'archipel.
Emmanuel Macron souhaite "avancer sur un chemin d'espoir"
Après ses échanges avec les forces de l'ordre, Emmanuel Macron s'est entretenu avec une vingtaine de jeunes au haut-commissariat de Nouméa.
Le président de la République a appelé à "avancer sur un chemin d'espoir".
"C'est un nouveau pacte que l'on doit construire ensemble", a encore déclaré le chef de l'État.
Une indépendantiste fait part de sa "colère" et sa "tristesse" après les déclarations de Macron
Les déclarations d'Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie? "Ça m'inspire de la colère et de la tristesse", réagi Yvette, indépendantiste, au micro de BFMTV.
Présente sur un barrage, cette habitante de Nouméa regrette notamment que le président ait dit que "l'apaisement", ne passera pas par "un retour en arrière".
"Un apaisement sans un retour en arrière, ça veut dire quoi? Qu'il ne retire pas le texte et qu'il ne fera rien", déplore Yvette, évoquant ainsi la réforme constitutionnelle à l'origine des émeutes.
Le retrait de ce projet de loi, portant sur le dégel du corps électoral pour les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, est "la condition sine qua non" à un apaisement, pour Yvette, qui met la pression sur l'exécutif:
"Nous on a tout notre temps. Ce n'est pas le temps qui nous dirige. C'est nous qui le dirigeons.
Emmanuel Macron évoque "un mouvement d'insurrection absolument inédit"
Au cours de sa visite au commissariat central de Nouméa, le président de la République a évoqué "un mouvement d'insurrection absolument inédit."
"Personne ne l'avait vu venir avec ce niveau d'organisation et de violence", a ajouté le chef de l'Etat en visite dans un commissariat du centre de Nouméa, saluant "le sang froid" et "le professionnalisme" des policiers et des gendarmes déployés sur le terrain.
"On ira jusqu'au bout, les jours et les semaines qui viennent seront encore difficiles", a-t-il ajouté.
Un indépendantiste conditionne la levée de son barrage au retrait de la réforme constitutionnelle
BFMTV a rencontré un indépendantiste, Victor, qui tient un barrage à Nouméa. Il conditionne la levée de ce barrage au "retrait du texte" sur le dégel du corps électoral pour les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, réforme constitutionnelle qui a déclenché la crise dans l'archipel.
"On constate qu'[Emmanuel Macron] s'entête à faire passer les choses en force", regrette-t-il.
Si le texte est retiré, "ceux qui ont mis [en place] les barrages, fait des exactions, vont eux-mêmes sortir sur le terrain pour nettoyer ce qu'ils ont fait", promet-il.
Emmanuel Macron ne se fixe pas de "limites" pour la durée de son déplacement
Emmanuel Macron restera-t-il seulement 12h sur l'archipel, comme cela était prévu intialement? "Non verrons, je n'ai pas de limites", a répondu le président de la République. Un message qu'il a fait passer dès son arrivée à Nouméa.
Emmanuel Macron se rend dans un commissariat à Nouméa
Le programme d'Emmanuel Macron se dessine au fur et à mesure du déplacement. Notre journaliste, sur place, vient d'apprendre que le président de la République se rendait dans le commissariat de Nouméa pour notamment échanger avec des forces de l'ordre, avant une séquence plus politique, en fin de journée.
"Nous sommes déterminés et le resterons", un indépendantiste répond à BFMTV sur un barrage
Interrogé par BFMTV, un membre de la CCAT, un mouvement indépendantiste néo-calédonien, estime que la visite d'Emmanuel Macron entamée ce jeudi ne sera utile que si des réponses claires sont données par le président de la République.
"Il y a une volonté de dialogue, mais le dialogue se poursuivra avec un préalable qu’il donne une réponse claire, précise et franche sur sa décision de maintenir ou d’enlever de manière définitive ce projet de loi", dit-il.
"C’est simple, s’il dit qu’il va maintenir cette loi, je ne pense pas qu’il y ait de dialogue pour la suite. Nous sommes déterminés et le resterons pour aller chercher notre pays, la Kanaky", ajoute-t-il.
281 personnes ont été placées en garde à vue depuis le début des émeutes
281 personnes ont été placées en garde à vue depuis le 12 mai pour des faits liés aux émeutes, à appris BFMTV auprès des autorités judiciaires. "Une audience de comparution immédiate aura lieu tous les jours jusqu’au 30 juin", annonce cette source, qui précise que 184 garde à vue sont pour des atteintes aux biens.
Qui rencontre Emmanuel Macron à Nouméa?
Plusieurs figures de la Nouvelle-Calédonie sont présentes autour du président de la République. Côté loyalistes, on remarque notamment la présence de Sonia Lagarde, maire de Nouméa, ou de Sonia Backès, présidente de l'Assemblée de la province du Sud.
Côté indépendantistes, le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Louis Mapou, et celui du Congrès, Roch Wamytan, étaient présents, ainsi que celui de l'assemblée de la province des îles Loyauté, Jacques Lalié.
Macron exclut que "l'apaisement" passe par un "retour en arrière" institutionnel
Emmanuel Macron a appelé au début de sa visite en Nouvelle-Calédonie à un "apaisement constructif" et à la recherche d'une "solution" politique, mais sans revenir sur le résultat des trois référendums qui ont acté le maintien du territoire ultramarin dans la République.
"L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière. L'apaisement ne peut pas être de ne pas respecter l'expression populaire qui s'est déjà jouée. L'apaisement ne peut être de nier en quelque sorte un chemin qui a déjà été fait", a dit le président de la République devant des élus et représentants des forces vives de l'archipel, secoué par une plus d'une semaine d'émeutes.
"Néanmoins, nous devons remettre toutes les parties prenantes autour de la table", a-t-il plaidé.
Le gouvernement calédonien dénonce l'inflation "intolérable" dans les commerces
De nombreux commerces ont profité de la crise sécuritaire qui secoue la Nouvelle-Calédonie pour appliquer des tarifs excessifs, y compris sur des produits réglementés, une pratique "inacceptable et intolérable", dénonce le gouvernement local qui entend imposer des "mesures de contrôle".
"Face à la situation actuelle, il a été constaté que certains commerçants profitent des circonstances pour augmenter de manière exagérée les prix de leurs produits dont certains sont réglementés, rendant cette pratique totalement illégale", écrit le gouvernement collégial dans un communiqué.
Des échanges entre Emmanuel Macron et les élus locaux
Le président de la République a terminé son propos introductif. Des discussions vont maintenant avoir lieu entre Emmanuel Macron et les forces politiques locales et les acteurs de l'économie en Nouvelle-Calédonie.
Le président de la République déplore des épisodes de "racisme" dans l'accès à l'alimentation
Emmanuel Macron déplore "un racisme qu'on ne pensait pas voir revenir" en Nouvelle-Calédonie. "Personne ne peut accepter qu'on puisse avoir accès à de la nourriture parce qu'on a telle ou telle couleur de peau ou telle ou telle origine".
Macron estime que l'état d'urgence "ne devrait pas être prolongé" à condition que chacun "appelle à lever les barrages"
Le président de la République ne souhaite pas une reconduction de l'état d'urgence, mais souhaite que toutes les forces politiques de l'archipel appellent "avec clarté" à la levée des barrages en Nouvelle-Calédonie.
Emmanuel Macron annonce que les militaires déployés en Nouvelle-Calédonie resteront sur place "aussi longtemps que nécessaire"
Les militaires déployés en renfort en Nouvelle-Calédonie pourront rester dans l'archipel pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, y compris lors des Jeux olympiques, annonce Emmanuel Macron.
"La première chose, c'est l'ordre, le calme, la paix et la situation qui est encore aujourd'hui en cours, évidemment me préoccupe", a aussi déclaré Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron observe une minute de silence pour les six personnes tuées lors des émeutes
Le président de la République rend hommage aux six personnes (deux gendarmes, quatre civils) tuées lors des émeutes.
Le cortège présidentiel arrive au Haut-commissariat
Le président de la République va rencontrer dans quelques instants des élus locaux et des acteurs de l'économie.
Le député Nicolas Metzdorf "opposé au report du Congrès de Versailles"
"La mission du dialogue ce n'est pas ce qui va régler les choses et pour moi ce n'est pas ça", déclare devant la presse le député Renaissance Nicolas Metzdorf, selon des propos rapportés par Les Nouvelles calédoniennes.
"Pour moi c'est une reprise en mains du dossier par Emmanuel Macron. Je suis plus que jamais opposé au report du Congrès de Versailles, ce serait faire gagner la violence", lance-t-il.
Sécurité renforcée autour du Haut-commissariat de la République
La sécurité est fortement renforcée, dans l'attente de l'arrivée du président de la République, au Haut-commissariat, à Nouméa, rapportent nos confrères de La1ère.
Emmanuel Macron va rencontrer des acteurs économiques locaux et des élus
Lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie, le président de la République doit notamment s'entretenir durant au moins deux heures avec les élus et acteurs économiques de l'archipel au haut-commissariat.
Emmanuel Macron doit aussi installer une mission composée de trois haut fonctionnaires, qui restera sur place "autant qu'il faudra" et "aura pour objectif de faire émerger un dialogue politique local dans le but de parvenir à un accord politique global", a précisé mercredi le Premier ministre Gabriel Attal devant le Sénat.
Emmanuel Macron assure que des "décisions seront prises et des annonces seront faites"
Tout juste arrivé en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a assuré n'avoir "pas de limite" de temps sur place et promis des "décisions".
"À l'issue de cette journée, des décisions seront prises et des annonces seront faites", a-t-il lancé devant la presse.
Selon lui, "beaucoup de population souffrent d'une situation de grande crise" depuis le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie.
"La priorité des priorités": Emmanuel Macron espère "le plus vite possible" un "retour à la paix, au calme, à la sécurité" en Nouvelle-Calédonie
Arrivé sur le sol calédonien, le président de la République s'est dit "aux côtés de la population".
Emmanuel Macron a annoncé espérer "le plus vite possible retour à la paix, au calme et à la sécurité". Il a ajouté: "C'est la priorité des priorités", précisant venir avec "beaucoup de respect, d'humilité".
Emmanuel Macron est arrivé en Nouvelle-Calédonie
L'avion du président vient d'atterrir en Nouvelle-Calédonie pour un déplacement éclair afin de lancer une "mission" de dialogue et de mettre fin aux violences qui sévissent dans l'archipel.
Il doit notamment s'entretenir avec les élus et acteurs économiques de l'archipel, que les violences et destructions ont plongé dans une situation catastrophique.
La Nouvelle-Calédonie toujours sous tension
À quelques heures de l’arrivée d’Emmanuel Macron sur le sol calédonien, la situation était toujours extrêmement tendue sur l’île.
Les indépendantistes ne veulent rien lâcher et restent mobilisés sur leurs barrages, à tel point qu’après plus d’une semaine de crise, l’archipel semble aujourd’hui encore paralysé.
Emmanuel Macron attendu à Nouméa
Bonsoir et bienvenue dans ce direct consacré au déplacement d'Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, en proie à de violentes émeutes depuis plus d'une semaine.
Avec Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu, le président doit installer une "mission" de dialogue sur le Caillou.