Européennes: Bardella, Hayer, Glucksmann... Les candidats ont passé leur grand oral sur BFMTV

C'est la fin de ce direct, consacré au grand oral des européennes auquel ont participé les huit principaux candidats sur BFMTV. Chacun avait une quinzaine de minutes pour convaincre.

Au cours de ce grand oral, Marion Maréchal a démenti tout "copier-coller" du programme du RN, Raphaël Glucksmann a affiché sa "rupture" avec LFI et sa distance avec Renaissance, et Manon Aubry a accusé Jordan Bardella d'être un eurodéputé "fantôme".

Merci d'avoir suivi ce direct sur BFMTV.com.

Le parti communiste français tient à Marseille son dernier grand meeting de la campagne des européennes.

L'ancien candidat à la présentielle et député communiste, Fabien Roussel, est aux côtés du jeune candidat Léon Deffontaines. Lors d'un discours, il a rappelé les grands enjeux d'après du scrutin du 9 juin, selon le PCF: l'inscription de la sécurité sociale dans la Constitution, les respects par l'UE de la volonté des peuples, la reconnaissance de la Palestine, le pouvoir d'achat, le réemploi et les droits des salariés et travailleurs et enfin, l'écologie.

Mais "faire de l'écologie tout en restant dans le capitalisme, ce n'est pas possible! Il faut sortir du capitalisme sinon on ne s'en sortira pas!", a précisé Fabien Roussel.

"Nous sommes les vrais écolos de cette campagne: les écolos-cocos", une formule que l'on peut imaginer en opposition aux écolos-bobos.

Le secrétaire général du parti s'est ensuite attaqué aux prix des billets de train: "J'ai voulu faire Lille-Marseille. Je vous raconte... Le capitalisme vert subventionne la pollution. Ça coûte moins cher en avion qu'en train... Nous on veut que les billets de train coûtent moins cher que les billets d'avion !", a-t-il également déclaré.

À une semaine des élections européennes de dimanche prochain, les Verts impulsent un sursaut d'énergie à leur campagne, dans leur dernier meeting.

Crédités à 7% dans les sondages, selon la dernière enquête d'opinion Elabe pour BFMTV et la Tribune dimanche, les Écologistes vantent leurs qualités par rapport à leurs opposants.

"Nous avons le meilleur bilan. Nos députés sortants sont les plus actifs. Notre programme est le plus pertinent selon les ONG", a ainsi déclaré le maire de Grenoble, Éric Piolle.

"Notre tête de liste, de l’avis même des médias, est la plus cohérente et maîtrise ses sujets. Nous sommes prêts!", a-t-il ajouté.

Les Écologistes tiennent leur dernier grand meeting ce dimanche à Aubervilliers. Pour cet ultime rendez-vous des Verts, les co-listières et co-listiers de Marie Toussaint prennent la parole, les uns après les autres, livrant combat, mesures du programmes, mais aussi punchline et exhortation.

Tandis que la campagne des Écologistes peine à se faire entendre au milieu du bruit du RN et des prises de paroles des poids lourds de la majorité, les militants et candidats aux européennes, ont appelé à choisir "le bulletin vert" le 9 juin prochain.

"L'écologie politique, c'est dire plus tôt ce que tout le monde comprendra trop tard", a déclaré l'entrepreneure et militante, Flora Ghebali.

L'eurodéputé David Cormand à lui appelé à voter "Pour une Europe qui nous donne de l’espoir".

Deux femmes Femen, qui ont perturbé le discours du candidat RN aux élections européennes au cri de "Pour une Europe féministe, pas fasciste", ont rapidement été évacuées par le service de sécurité. "Femen, pas R-haine" pouvait-on également lire sur le dos d'une deux femmes.

Le public les a longuement hué, avant que le thème de l'immigration ne les fasse scander "On est chez nous!".

Sur la dernière mandature, il faut dire que le parti d’extrême droite s’est souvent oppposé à des avancées féministes majeures.

Par exemple, les troupes lepénistes ont en effet choisi l’abstention lorsqu’il a été question de se pencher sur le harcèlement sexuel dans l’Union européenne et sur l’évaluation de MeToo.

Le service de sécurité, a ensuite, selon plusieurs témoignages interdit aux journalistes présents de filmer la scène, comme le témoigne sur X un journaliste de Médiapart.

"Elles sont sorties par la sécurité (qui saisit mon téléphone et menace ensuite de me mettre une droite si je continue à filmer)", écrit-il.

"Nous devons infliger à Emmanuel Macron, la plus lourde défaite qui soit", a déclaré Jordan Bardella lors de son dernier meeting de campagne à Paris.

Enjoignant ses électeurs à voter sans faute le 9 juin, car "rien n'est joué", le candidat RN aux élections européennes a déclaré que le Rassemblement national était "le premier parti de France" aujourd'hui, "le parti de l'alternance demain".

"Mesurez votre responsabilité car elle est immense", a-t-il insisté auprès de ses militants.

Au dôme de Paris où Marine Le Pen a tenu un discours pour encourager Jordan Bardella en vue du scrutin du dimanche 9 juin, les punchlines ont fusé.

Principalement tournée vers la majorité et le président de la République, la députée de l'opposition s'en est pris à la politique du chef de l'État.

Emmanuel Macron pratique une politique "stupide" et "ruineuse" a estimé Marine Le Pen. Avant d'ajouter: Son "parti s'appelle Renaissance, mais devrait s'appeler 'enterrement'".

En meeting dans le 15e arrrondissement de Paris pour soutenir son candidat sur la dernière ligne droite des élections européennes, Marine Le Pen a tenu un discours qui a fustigé à nouveau le bilan européen de la dernière législature, notamment celui du groupe de la majorité.

"L'Union européenne n'a tenu aucune promesse qu'elle vous avait faites", a-t-elle dénoncé au pupitre sur lequel on peut lire "J-7 et la France revient!".

La cheffe de file des députés RN a évoqué un scrutin "majeur pour notre émocratie et l'avenir de notre pays".

Chaque candidat avait 15 minutes pour convaincre. Les têtes de huit listes candidates aux européennes se sont exprimées sur BFMTV ce dimanche pour évoquer des sujets variés et défendre leur programme.

Retrouvez ce qu'il faut retenir du grand oral des européennes de BFMTV.

François-Xavier Bellamy assure qu'il ne rejoindra pas la majorité présidentielle. Interrogé à l'idée de devenir Premier ministre du gouvernement, il réagit: "vous plaisantez, j'espère?"

"La crise politique ne se résoudra pas par une coalition avec la droite et Emmanuel Macron", juge-t-il.

Alors que le parti LR a publié un tweet réclamant l'expulsion des Algériens, François-Xavier Bellamy répond: "ce qui me choque, ce n'est pas un tweet, mais la politique de l'Algérie", tout en précisant qu'il n'aurait pas fait personnellement un tel tweet.

François-Xavier Bellamy est "plutôt défavorable" à l'idée d'autoriser l'Ukraine à frapper des bases russes avec des armes occidentales, comme le demande Kiev.

"Notre premier devoir c'est d'apporter le matériel nécessaire" à l'Ukraine, juge-t-il.

La tête de liste des Républicains François-Xavier Bellamy affirme qu'il "respecte" le choix de l'ex président Nicolas Sarkozy de ne pas s'engager pour soutenir sa liste aux européennes.

"Je respecte la diversité des opinions", dit-il encore.

Valérie Hayer dit qu'il n'y a "pas de lien systématique" entre migrants et délinquants. "Je n'essentialise pas" immigration et délinquance, dit-elle encore, assurant se distinguer du RN.

"Il y a des faits de délinquance par des migrants", dit-elle en revanche.

Valérie Hayer assure être "respectueuse du vote des parlementaires", alors que le traité de libre-échange CETA doit être soumis au vote des députés, après avoir été rejeté par les sénateurs.

Je souhaite que "chacun sorte des positions dogmatiques", dit-elle, rappelant être en faveur du traité.

Valérie Hayer se veut rassurante sur la dégradation de la note de la France par S&P. "La France est et restera un partenaire crédible sur les marchés", assure-t-elle, promettant que "ça ne changera pas le quotidien des Français".

"Il faut prendre un peu de recul", dit-elle aussi.

La tête de liste de Renaissance Valérie Hayer assure que "rien n'est joué" pour les élections, alors qu'elle est donnée loin de la liste RN dans les sondages.

"C'est le moment où tout commence et où les Français commencent à s'intéresser aux européennes", dit-elle, évoquant un "contexte politique difficile". "Les votes vont se cristalliser pour les derniers jours", assure-t-elle.

Marion Maréchal réaffirme sa volonté de couper les subventions des associations de droits LGBT, assurant "ne pas vouloir financer les associations politiques".

"Je considère que c'est une propagande et que l'UE n'a pas à financer ça", dit-elle. Elle affirme notamment que ces associations défendent la légalisation de la GPA à laquelle elle s'oppose.

Marion Maréchal ne nie pas vouloir notamment couper les subventions d'Act Up, qui lutte contre le Sida, et du Planning familial.

Marion Maréchal redit son opposition à la livraison d'armes à l'Ukraine, tout en disant soutenir Kiev.

"Il ne faut pas rentrer dans une position d'escalade" avec la Russie, dit-elle. "On envisage d'envoyer des troupes au sol, ça s'arrête quand?", ajoute-t-elle.

"On joue à un jeu très dangereux", alors que "la France est à l'os", juge-t-elle.

Visée par Libération, qui a évoqué "un plagiat d'un vieux programme du RN", Marion Maréchal a démenti tout "copier-coller" entre le programme de Reconquête et celui de son ancienne formation politique. La candidate assure au contraire avoir des "différences notables" avec les propositions du Rassemblement national. "Je pourrais en citer beaucoup", dit-elle.

Elle assure aussi que son groupe est capable de renverser le groupe de la majorité présidentielle au Parlement européen. "Je n'ai pas la culture du parti unique, on doit assumer nos différences", y compris au sein des droites, dit-elle.

La tête de liste de Reconquête Marion Maréchal, interrogée sur la faible cote donnée à sa liste dans les sondages, souligne d'abord que "tous nous donnent des élus". "Je suis sûre qu'on en aura plus" que ce que prévoient les sondages d'intention de vote.

Marie Toussaint défend l'instauration d'une "diplomatie" et d'une "défense communes", estimant qu'elles font "cruellement défaut" aux États membres de l'UE.

"Nous pourrions faire des pas de géants" avec la mise en place d'un fédéralisme européen, notamment sur la question de la paix au Proche-Orient.

Marie Toussaint estime que "le droit d'asile est bafoué" dans l'Union européenne. "Quand des gens fuient la misère, on doit être en capacité de les accueillir", soutient-elle.

Marie Toussaint "assume" ses propos sur les clusters de cancers pédiatriques, alors que Santé publique France a ouvert des dossiers sur le sujet, mais en a refermé certains, assurant qu'un lien certain ne peut être établi entre pesticides et ces cancers.

"Je demande qu'on recherche quelles sont les raisons pour lesquelles les Français tombent malades", dit-elle.

La tête de liste des Écologistes Marie Toussaint veut croire qu'elle peut "créer la surprise" le 9 juin alors qu'elle est à la peine dans les sondages.

"Je ne dis pas que je suis parfaite, ni que les écologistes sont parfaits, mais on n'est pas dans la même situation qu'il y a 5 ans", "on est dans une ère de grand recul", dit-elle, évoquant notamment la question des agriculteurs.

Léon Deffontaines appelle les gauches à se "rassembler sur les questions sociales".

"Je souhaite écrire une nouvelle page pour la gauche", accusant notamment Jean-Luc Mélenchon de défendre des positions "outrancières".

Léon Deffontaines veut "retrouver une écologie populaire et rationnelle" en défendant un "mixe" entre énergie renouvelable et nucléaire, estimant que les énergies renouvelables ne peuvent pas suffire pour répondre à tous les besoins des Français.

La tête de liste du Parti communiste français Léon Deffontaines "assume" de ne pas défendre une régularisation de tous les sans-papiers.

"Sur l'immigration, on a deux mensonges qui se confondent: ceux qui disent 0 immigration (...) et ceux qui disent qu'il pourrait ne pas y avoir de frontière", dit-il.

Il appelle malgré tout à des régularisations pour mettre fin à la "mise en concurrence des travailleurs en situation irrégulière et ceux en situation régulière".

Interrogé sur la potentielle nomination de Thierry Mariani comme ministre des Affaires étrangères si le RN arrivait au pouvoir en 2027, Jordan Bardella assure: "le ministre des Affaires étrangères devra épouser la sensibilité de l'exécutif" et assure que Thierry Mariani - connu pour ses positions pro-Kremlin - ne partage pas "la même sensibilité" que lui.

"Vous ne pouvez pas avoir dans un parti 100% des gens qui pensent la même chose", dit-il, alors que Thierry Mariani se dit contre le soutien à l'Ukraine.

Jordan Bardella réaffirme son souhait de mettre fin au principe de non-refoulement des migrants à l'entrée de l'UE. "Ça n'est pas contraire aux traités", affirme-t-il.

"J'accepte la coopération européenne, à condition que la France conserve sa souveraineté", dit-il.

Interrogé sur la présence du général Roberto Vannacci, auteur de propos homophobes, sur la liste italienne aux européennes alliée du RN, Jordan Bardella dit "ne pas avoir connaissance de ses propos, je ne les partage pas, je les condamne". 

"Je suis l'avocat de mes idées et de mon propre parti. Je ne suis pas l'avocat de ce monsieur", dit-il par ailleurs.

Ciblé par ses opposants sur son manque d'implication au Parlement européen, Jordan Bardella, déjà eurodéputé, dit avoir un taux de présence de "94%" en pleinière. 

"Si un Français qui nous regarde est capable de citer un amendement de Manon Aubry qui a passé cinq ans à changer des virgules", dit-il.

"Je travaille, demandez-vous plutôt pourquoi je suis en tête des sondages", "je serai l'avocat des Français", soutient-il encore.

En réalité, sur les principaux critères de suivi d'activité des eurodéputés, Jordan Bardella est en dessous de la moyenne des élus français. Y compris sur le critère de la participation aux votes en séance plénière, comme le montre notre bilan des eurodéputés sortants.

Manon Aubry estime qu'"il faut régulariser massivement les travailleurs sans papiers". Pour "ceux qui ne sont pas des travailleurs sans papiers, je prends le cas concret d'un Syrien, vous le rendez à qui? À Daesh?", dit-elle. Avant d'ajouter: "Ça ne concerne quasiment personne".

Manon Aubry assure que l'annexion de la Crimée à la Russie par Vladimir Poutine en 2014 "n'était pas légitime", alors que LFI est parfois accusé d'avoir une position ambigue sur la Russie.

"C'est une violation du droit international", soutient-elle.

Interrogée sur les propos de Rima Hassan, présente sur la liste de LFI aux européennes, Manon Aubry reprend le terme de Rima Hassan qui avait qualifié Israël de "monstruosité" après les frappes à Rafah.

"Prendre pour cible un camp de réfugiés humanitaires, vous ne pensez pas que c'est une monstruosité?", dit-elle.

"Je ne fais pas la confusion entre l'Etat d'Israël et la population", soutient-elle ensuite.

La tête de liste de La France insoumise Manon Aubry réagit au projet de cessez-le-feu au Proche-Orient, suggéré par les États-Unis, et se dit favorable.

"Toutes les initiatives qui vont faciliter la fin des horreurs et des massacres dans la bande de Gaza sont bonnes à prendre", dit-elle.

Intérrogé sur le soutien de l'ancien président François Hollande à sa liste, Raphaël Glucksmann assure qu'il a un "cap clair" et que "tous ceux qui le soutiennent sont un atout".

En revanche, il assure qu'il ne fera pas de meeting avec l'ancien chef de l'État.

Raphaël Glucksmann revient sur le mouvement sur la réforme des retraites et la façon dont il a été géré par le gouvernement.

"C'est une blessure qui existe encore dans notre pays", estime-t-il, qualifiant d'"inique" la façon dont il a été géré par l'exécutif.

Raphaël Glucksmann estime que les pays occidentaux doivent plus aider l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie.

"Il faut faire pression pour que nos États aillent plus loin", appelle-t-il, avec "une ligne rouge" de ne pas entrer en conflit direct contre la Russie.

Assumant d'être sur la même ligne qu'Emmanuel Macron, Raphaël Glucksmann soutient: "quand il vient sur ma ligne, évidemment que j'applaudis".

Raphaël Glucksmann dit vouloir proposer "un cap clair" et une ligne "en rupture totale avec ce que fait LFI aujourd'hui", assurant qu'il n'y a une frontière claire entre son camp et celui des insoumis, tout en se disant opposé à la réforme des retraites, comme LFI.

Il dit être soutenu par des électeurs de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, dont certains sont aujourd'hui "pétrifiés par la stratégie du bruit et de la fureur permanente" des insoumis.

La tête de liste du Parti socialiste et de Place publique Raphaël Glucksmann estime que la majorité présidentielle réagit de "manière fébrile" à la progression ces derniers mois du PS et de Place publique dans les sondages.

"Ils ont peur qu'une autre majorité émerge", assure-t-il sur BFMTV ce dimanche. "Des millions de Français veulent une autre voie", assure-t-il.

"Ni Jupiter, ni Robespierre", vante-t-il, tentant de prendre ses distances à la fois avec les macronistes et les insoumis.

Qui de Manon Aubry, Jordan Bardella, François-Xavier Bellamy, Raphaël Glucksmann, Valérie Hayer ou Marie Toussaint a été le plus actif à Bruxelles et Strasbourg?

Retrouvez notre comparateur de l'assiduité des 79 eurodéputés français durant leur mandat de cinq ans.

En vue du vote prévu dans exactement une semaine, 49,5 millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales, ce qui correspond à 95% des Français majeurs et disposant du droit de vote.

Comparé aux dernières élections européennes, en 2019, cela correspond à 2,2 millions d'électeurs potentiels en plus.

Si vous n'avez pas encore fait votre choix pour les élections européennes, il est encore temps de vous plonger dans notre comparateur des programmes. Agriculture, économie, environnement, institutions européennes, international, numérique et questions de société... Nous avons épluché les propositions des huit principaux candidats.

À une semaine des élections, l'enjeu est important pour les candidats: un électeur sur trois déclare encore pouvoir changer d'avis d'ici au vote du dimanche 9 juin, selon notre dernier sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche.

La tête de liste RN Jordan Bardella reste largement en tête, avec 32,5% des intentions de vote, devant la candidate Renaissance Valérie Hayer (16%) et le représentant PS-Place publique Raphaël Glucksmann (13%).

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré au grand oral des européennes. Manon Aubry pour LFI, Jordan Bardella pour le RN, François-Xavier Bellamy pour LR, Léon Deffontaines pour le PCF, Valérie Hayer pour Renaissance, Raphaël Glucksmann pour le PS et Place publique, Marion Maréchal pour Reconquête, Marie Toussaint pour les Écologistes... Les huit principales têtes de liste aux élections du 9 juin répondront à partir de 12h aux questions de Benjamin Duhamel sur BFMTV.