Européennes: Hayer, Aubry et Glucksmann en meeting pour la dernière ligne droite de la campagne

C'est la fin de ce direct, consacré à la dernière ligne droite de la campagne des élections européennes: Valérie Hayer était en meeting à Aubervilliers, Manon Aubry à Toulouse et Raphaël Glucksmann à Marseille.

Sept jours avant le résultat des urnes, le Rassemblement national marque (très légèrement) le pas. La liste menée par Jordan Bardella reste néanmoins largement en tête des intentions de vote, selon un nouveau sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune dimanche dévoilé ce samedi 1er juin.

Merci d'avoir suivi ce direct sur BFMTV.com.

Sept jours avant le résultat des urnes, le Rassemblement national marque (très légèrement) le pas. La liste menée par Jordan Bardella reste néanmoins largement en tête des intentions de vote, selon un nouveau sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune dimanche dévoilé ce samedi 1er juin.

>> Retrouvez tous les résultats du sondage dans notre article

Comme Gabriel Attal avant elle, Valérie Hayer a taclé l'extrême droite et Marine Le Pen.

"Si l'Europe peut mourir, c'est avant tout parce que Marine Le Pen, son gendre idéal, sa nièce et tous leurs valets veulent qu'elle meure", a-t-elle lancé à Aubervilliers.

"Nous aimons vraiment la France, et c'est pour ça qu'on aime l'Europe. Ne nous résignons pas à leur laisser les commandes, ni aujourd'hui, et encore moins demain. Ne les laissons pas empoisonner notre démocratie. Ils ne seront jamais des démocrates", a-t-elle poursuivi.

"Les jeunes sont inquiets, angoissés, en colère face à l'état du monde", assure avoir constaté Valérie Hayer, tête de liste Renaissance aux Européennes. Selon elle, "ils ne veulent pas voter, ou alors pour les extrêmes, en se disant: 'Au moins ce sera autre chose. Et puis de toute façon on ne verra pas la différence.'"

"C'est pour eux que je me suis engagée dès mes 21 ans en Mayenne et à Bruxelles. Pour leur montrer qu'on verra la différence. C'est pour eux que je défends une certaine idée de l'Europe, une Europe qui doit leur redonner foi en l'avenir", souligne-t-elle.

Aux docks de Paris, à Aubervilliers, Valérie Hayer a défendu le "riche bilan" des députés européens Renaissance lors de ces cinq dernières années.

"Être député européen ce n’est pas facile tous les jours. Les Français ne savent pas trop à quoi on sert, ne savent pas trop ce que c’est que ce machin, l’Europe. Ce qu’on fait ça ne se sait pas toujours et ça ne se voit pas toujours mais pendant cinq ans on a trimé, on a travaillé, on a un bilan, qui est riche", a-t-elle affirmé.

Avant de détailler: "L'achat commun de vaccins, le plan de relance, la survie de nos commerçants et de nos artisans, le chômage de masse qui ne revient pas, tout ça c’est l’Europe, c’est nous pour vous."

"Vous n’avez rien lâché." Valérie Hayer a remercié, ce samedi soir, lors de son meeting à Aubervilliers, les militants pour leur mobilisation "sans relâche", pour "les milliers de programmes" mis dans les boîtes aux lettres et "les milliers, millions, de tracts" distribués.

Gabriel Attal s'est attaqué ce samedi, à Aubervilliers, au Rassemblement national, en appelant à la figure de Simone Veil, première présidente du Parlement européen élu au suffrage universel, entre 1979 et 1982:

"Voulez-vous vraiment qu'en 45 ans, entre 1979 et 2024, le visage de la France en Europe passe de celui de Simone Veil à Marine Le Pen?"

"Depuis 1979, nos nations doutent et l'extrême droit profite de ce doute. Elle l'entretien et s'en nourrit. Elle menace d'envoyer depuis la France son plus grand bataillon européen. Est-ce l’image que les Français veulent envoyer à l’Europe et au monde?", a-t-il encore lancé.

Pour Gabriel Attal, au meeting de Valérie Hayer à Aubervilliers, cette élection européenne ne peut pas être jouée "à la roulette russe".

"Nous devons la jouer pour ce qu'elle est: l'avenir de la France et l'avenir de l'Europe", a-t-il ajouté.

"Tu es notre fierté", a lancé Gabriel Attal à Valérie Hayer, ce samedi après-midi, lors d'un meeting à Aubervilliers. Pour le Premier ministre, elle est "la seule candidate à défendre sincèrement l'Europe".

"Taxez les riches et foutez la paix aux jeunes", a lancé, ce samedi après-midi, à Toulouse, Manon Aubry, lors d'un meeting pour les européennes.

Pour la tête de liste LFI, "l'austérité saccage tout sur son passage, elle sacrifie notre jeunesse sur l'autel des agences de notation".

Selon elle, la dégradation de la note de la France par l'agence S&P "fournit un prétexte tout trouvé au gouvernement pour continuer à dérouler sa petite partition austéritaire et poursuivre la destruction méthodique de la protection sociale et de nos services publics".

Avant de tancer Bruno Le Maire et Emmanuel Macron: "Ils se sont présentés en Mozart de la finance, mais ce sont en réalité des tocards de l'économie qui jouent un requiem pour le pays."

"Je vous demande de vérifier que vous êtes bien inscrits." Ce samedi, à Toulouse, Jean-Luc Mélenchon a émis des doutes quant au déroulement des élections européennes en France.

"Cette semaine sont déjà remontés des témoignages de gens qui ont été radiés des listes électorales. Toute la famille d’une camarade députée a été rayée des listes électorales dans une ville où, dans le passé, il y a eu des problèmes. [...] Ce n'est pas la seule, en parlant entre nous, nous en avons découvert d'autres dans cette situation", a-t-il affirmé.

Le leader insoumis a assuré que le jour du scrutin, des "commandos insoumis" seraient présents pour aider les militants "à saisir le juge car c'est le juge qui doit rester tout le dimanche du matin jusqu'au soir pour suivre vos plaintes". Avant de lancer: "Vous l'obligerez à travailler toute la journée parce que nous ne lâcherons pas une seule voix qui nous manquerait" en cas d’irrégularités.

Jean-Luc Mélenchon a enfin annoncé que Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée, allait déposer une demande de création de "commission d’enquête sur les conditions dans lesquelles, dorénavant en France, se déroulent les élections".

Plus d'informations ici.

Raphaël Glucksmann a abordé le sujet de la guerre entre Israël et le Hamas, lors de son meeting à Marseille, ce samedi après-midi.

"Je n’ai pas tergiversé une seconde pour dénoncer de la manière la plus ferme les attentats terroristes de l’organisation terroriste Hamas le 7 octobre", a-t-il commencé, avant d'ajouter:

"Mais je n’ai pas tergiversé une seconde non plus pour dire que la réduction en cendres de la bande de Gaza, que l’extension infinie des colonies en Cisjordanie, que le blocus qui affame un peuple, que tout cela est criminel, inacceptable et que l’Union européenne doit faire pression sur le gouvernement israélien."

"L’Union européenne doit montrer au peuple palestinien que ses droits seront respectés et que son droit inaliénable à avoir un État doit être reconnu maintenant, c’est cela être humaniste: se tenir aux côtés des victimes", a-t-il conclu.

"Nous faisons campagne, comme dans une étape vers la révolution citoyenne que nous préparons et à laquelle nous aspirons", a affirmé ce samedi après-midi Jean-Luc Mélenchon à Toulouse, lors d'un meeting de Manon Aubry pour les élections européennes.

"La révolution citoyenne c'est le contrôle du peuple sur ses propres affaires. Cela signifie la fin de la monarchie présidentielle, la fin du 49.3, la fin des guerres décidées par une personne, [...] la fin d'un système où l'on peut condamner tout un peuple à deux ans de plus de travail forcé", a-t-il précisé.

"Le projet que nous portons vise à faire émerger une puissance écologique européenne qui nous permettra de redevenir souverain", a assuré ce samedi après-midi, à Marseille, Raphaël Glucksmann.

"Je suis convaincu que c'est en faisant se rencontrer ces deux termes qui généralement ne cohabitent pas, 'puissance' et 'écologie', que nous créerons l'offre politique qui dominera les décennies à venir sur le continent européen", souligne la tête de liste PS aux européennes.

"Peu de gens nous avaient vu venir, ni les sondeurs, ni les commentateurs, ni les stratèges de l’Elysée", a affirmé ce samedi après-midi à Marseille Raphaël Glucksmann. Avant de poursuivre:

"Ils avaient prévu une réédition du sempiternel duel entre la droite et l’extrême-droite, entre M. Emmanuel Macron et Madame Marine Le Pen. Nous avons montré qu’il existait autre chose en France, une autre voie, celle de la solidarité, de la justice, de l’écologie, de la démocratie et de l’Europe assumée."

"Cela rend fébrile les Macronistes qui ne voulaient comme opposants que des extrêmes et voient surgir soudain une alternative. Je les entends, j'aimerais leur envoyer un message: 'Accordez vos violons'", tacle encore la tête de liste PS aux européennes.

En meeting à Marseille, ce samedi après-midi, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS aux européennes, souligne que "l’Europe doit s’ancrer dans la méditerranée et non pas la transformer en cimetière".

"Nous voulons la transformer en espace de coopération. Nous allons porter à l’échelle européenne un grand partenariat avec le Sud, avec l’Afrique. L’Europe se grandit en aidant au développement des autres et non pas en se repliant sur elle-même", a-t-il ajouté.

"Pas grand monde ne croyait en notre liste au départ, nous sommes en train de marcher dans les pas d'un certain Printemps [Marseillais]", s'est félicité Raphaël Glucksmann, ce samedi après-midi, lors de son meeting à Marseille.

La tête de liste LFI aux européennes Manon Aubry tacle sur LCI le Rassemblement national, donné en tête des intentions de vote, qualifiant Jordan Bardella et Marine Le Pen de "Macron de rechange sur les questions économiques et sociales".

"Qu'on nous présente le Rassemblement national comme l'opposition, comme l'alternance, au bout d'un moment il faut démasquer l'espèce d'arnaque sociale qu'ils représentent dans le pays", clame-t-elle.

La tête de liste du Parti socialiste et de Place publique aux européennes Raphaël Glucksmann est attendue en meeting aujourd'hui à Marseille à partir de 16h15. Sa prise de parole sera à suivre en direct sur BFMTV.

Avant lui, l'adjoint au maire de Marseille Yannick Ohanessian s'exprime actuellement devant les militants. Suivront le maire PS de Marseille Benoît Payan, la secrétaire générale de Place publique Pascaline Lecorché et le premier secrétaire du PS Olivier Faure.

Alors que la tête de liste de Renaissance Valérie Hayer est à la peine dans les sondages, le porte-parole de la liste de la majorité présidentielle Clément Beaune concède aujourd'hui sur RMC que son camp doit sans doute en faire plus pour sa candidate.

"À nous de l'aider collectivement, à la faire connaître davantage", a-t-il reconnu, tout en assurant que les élections européennes ne sont pas un "concours de casting, de théâtre ou de beauté".

"Le plan de relance européen, c'est Valérie Hayer qui l'a bâti, parfois seule avec notre délégation. C'est bien d'avoir des candidats qui ont fait le boulot et qui sont crédibles", soutient-il.

La tête de liste du Parti communiste français (PCF) Léon Deffontaines appelle aujourd'hui sur TF1 les Français à voter pour "une liste qui va réellement défendre leur pouvoir d'achat", taclant au passage le discours du Rassemblement national sur le sujet.

Des électeurs "par désespoir de cause, par colère souhaitent voter Rassemblement national, mais j'ai envie de leur poser la question: qu'a fait Jordan Bardella pour votre portefeuille, qu'est-ce qu'il a fait pour votre pouvoir d'achat?", dit le secrétaire général des Jeunesses communistes.

"J'ai envie de tendre la main à celles et ceux qui veulent voter extrême droite et leur dire que s'ils veulent voter pour une liste qui va réellement les défendre au Parlement européen et défendre leur pouvoir d'achat, c'est la liste de la gauche unie (qu'ils doivent choisir)".

La tête de liste RN Jordan Bardella s'est rendu ce matin dans une exploitation de fraises de Carpentras, dans le Vaucluse, pour montrer sa mobilisation sur les questions agricoles auprès des producteurs, à huit jours des élections européennes.

Déplorant une situation économique "préoccupante" en France, qui vient de voir sa note être rétrogradée par l'agence Standard&Poor's, Jordan Bardella déplore la concurrence qu'il di dit "déloyale" que subissent les agriculteurs hexagonaux et lance un appel à la mobilisation des électeurs, rappelant que le scrutin n'est pas encore joué.

"Il faut que les Français se rendent aux urnes, sinon les mouvements de contestation qui ont pu s'exprimer ces dernières semaines notamment dans le monde agricole resteront vains", soutient-il.

La tête de liste LFI Manon Aubry accuse le candidat socialiste et Place publique Raphaël Glucksmann d'"agir" en "diviseur de la gauche", dans une interview au Parisien.

"Raphaël Glucksmann a tourné le dos à la Nupes qui a pourtant réussi, pour la première fois en dix ans, à placer la gauche devant l'extrême droite aux législatives de 2022", estime-t-elle.

L'eurodéputé Raphaël Glucksmann est donné au coude-à-coude dans les sondages avec la candidate Renaissance Valérie Hayer, loin devant la liste Nupes.

La tête de liste des écologistes Marie Toussaint, à la traîne dans les sondages, se veut combattive hier en entretien auprès du Figaro.

"Nous sommes déterminés à déjouer les sondages, nous ne baissons pas les bras et nous irons chercher le meilleur score possible", dit-elle.

"Je crois que les européennes n’intéressent les Français que depuis peu. Les gens choisissent au dernier moment leur vote", veut-elle croire.

"Ma responsabilité d’ici au 9 juin, c’est de sonner la mobilisation générale contre le pacte brun du climatoscepticisme et de la haine", soutient-elle encore.

En interview ce matin sur BFMTV, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire évoque les élections européennes du 9 juin. "On ne fait jamais comme si de rien n'était lorsque le peuple s'est exprimé", dit-il en réponse aux propos de la présidente de l'Assemblée nationale cette semaine.

Yaël Braun-Pivet avait estimé que le gouvernement "ne pourra pas faire comme si de rien n’était" si le RN arrive nettement en tête des votes.

"Battons-nous d'abord pour que notre majorité fasse le score le plus élevé", appelle de son côté le ministre sur notre chaîne. "Faire ce type de commentaires, c'est acter que l'élection du 9 juin est déjà jouée. Pour moi, une élection n'est jamais jouée tant qu'elle n'est pas passée", jure-t-il.

L'ancienne candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen appelle les Français à "sanctionner" le président Emmanuel Macron lors de l'élection européenne du 9 juin, dans un message posté aujourd'hui sur X, après la dégradation de la note accordée à la dette française accordée par l'agence Standard&Poor's hier.

"Si les Français ne sanctionnent pas lourdement Emmanuel Macron le 9 juin prochain aux élections européennes en soutenant la liste de Jordan Bardella, le gouvernement imposera une 'purge' sociale et fiscale inefficace et injuste", affirme-t-elle.

À huit jours du scrutin, où en sont les candidats dans les intentions de vote? Selon notre comparateur de sondages, Jordan Bardella (RN) fait la course en tête et ce depuis janvier. Il est désormais crédité à plus de 30% des intentions de vote, loin devant la liste Renaissance portée par Valérie Hayer et celle du PS/Place publique menée par Raphaël Glucksmann.

>> Retrouvez notre compilation des sondages aux européennes

Difficile de s'y retrouver parfois entre les propositions des candidats. Pour y voir plus clair, BFMTV a réalisé un comparateur des programmes, alors que le scrutin est prévu le 9 juin prochain.

Choisissez le thème qui vous intéresse dans la liste déroulante et comparez les propositions de Jordan Bardella (RN), Raphaël Gluckmann (PS/Place publique) ou encore Valérie Hayer (Renaissance) sur l'agriculture, l'économie, l'environnement ou l'international.

>> Retrouvez notre comparateur de programmes

Les 8 et 9 juin prochains, 49,7 millions d’électeurs français choisiront les 81 eurodéputés qui les représenteront au Parlement européen.

Le scrutin débutera le 8 juin dans les Outre-mer et le 9 juin en métropole.

Au total, près de 360 millions d’électeurs, soit l'ensemble des habitants des 27 pays membres de l'Union européenne, sont appelés à voter.

>> Notre article sur les enjeux du scrutin

S'ils n'ont pas de meeting prévu ce samedi, Jordan Bardella, tête de liste du RN, et François-Xavier Bellamy, tête de liste LR, sont également mobilisés sur le terrain aujourd'hui.

Jordan Bardella se rend dans la matinée dans une exploitation de fraises de Carpentras, dans le Vaucluse, tandis que François-Xavier Bellamy sera dans les Pyrénées-Atlantiques.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré ce samedi 1er juin à l'actualité des élections européennes. En ce dernier week-end de campagne, les candidats se mobilisent pour convaincre les électeurs.

Au programme notamment, un meeting du côté de Renaissance à Aubervilliers avec la tête de liste Valérie Hayer, accompagnée du Premier ministre Gabriel Attal, mais aussi un meeting pour Raphaël Glucksmann (PS/Place publique) à Marseille, un autre pour Manon Aubry et Jean-Luc Mélenchon (LFI) à Toulouse et enfin pour Éric Zemmour (Reconquête) dans la Drôme.