Disparition de Lina: sa mère assure "qu'il n'y a pas d'autre choix que de garder espoir"

Ce direct est terminé. Durant la conférence de presse tenue cet après-midi aux côtés de son avocat, la mère de Lina a confié se battre encore tous les jours pour retrouver sa fille. "C'est ce qui fait que je me lève tous les matins. Il n'y a pas d'autre choix que de garder espoir."

Elle a également adressé un message en direction de sa fille. "Bats-toi, accroche-toi et reviens vite. Je t'aime", a-t-elle lancé à la fin de la conférence de presse tenue aux côtés de son avocat.

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Les deux juges d'instruction ont pris "deux engagements" dans le dossier de la disparition de Lina.

"Toutes les pistes étaient vérifiées et s'il y avait quelque chose d'important qui sortait du dossier, les éléments seront portés à la connaissance de ma cliente", a détaillé l'avocat de la mère de Lina, Matthieu Airoldi.

Durant sa conférence de presse, la mère de Lina a dénoncé les rumeurs sur la disparition de sa fille qui sont "d'une violence extrême".

"Je dénonce toutes les dérives, les gens ne se rendent pas forcément compte du mal qu'ils peuvent faire."

"La situation est insupportable et je me dis parfois que je traverse l'enfer", souligne la mère de Lina.

L'avocat de la mère de Lina a le sentiment que "l'enquête avance" au lendemain du rendez-vous avec les juges d'instruction. "Il faut se rendez compte de la densité du travail."

"Même si le dossier ne nous a pas été ouvert complètement, on a le sentiment d'en faire partie un peu plus intimement", poursuit Matthieu Airoldi.

La mère de Lina a senti de "la bienveillance et de l'humanité" de la part des juges d'instruction lors de son rendez-vous d'hier.

"J'ai eu ce même sentiment d'écoute (...) C'est ce que j'attendais de ce rendez-vous. J'avais besoin d'avoir ce contact humain", ajoute-t-elle.

"C'est ce qui fait que je me lève tous les matins. Il n'y a pas d'autre choix que de garder espoir", affirme la mère de Lina lors de la conférence de presse.

"Elle ne peut, pour elle, qu'être en vie", a ajouté son avocat, Matthieu Airoldi.

Interrogée sur le petit ami de Lina, la mère de la jeune fille indique avoir "toujours des contacts" avec lui, mais "il a dû reprendre l'école, sa formation. Pour eux, la vie continue et avance".

"Nous avons décidé, pour faire bouger les choses, de ne pas attendre la réponse du parquet de Saverne, de porter plainte avec constitution de partie civile dans ce dossier là également", a indiqué l'avocat de la mère de Lina, Matthieu Airoldi.

Cette mesure permettra de "faire enfin toute la lumière", affirme-t-il.

Les deux juges d'instruction "nous ont expliqué que l'enquête était longue", a indiqué l'avocat de la mère de Lina, Matthieu Airoldi.

"On a eu des détails sur la façon dont travaillent les gendarmes", poursuit-il en ajoutant avoir eu l'assurance que "toutes les pistes étaient vérifiées" et qu'il "n'y a pas de restriction de budget".

L'avocat de la mère de Lina regrette que depuis la désignation de deux juges d'instruction, "il n'y a plus rien dans le dossier".

"Nous avons la frustration de ne pas savoir ce qu'il se passe, de ne pas connaître les pistes qui sont fermées", souligne Matthieu Airoldi lors de sa conférence de presse.

L'avocat de la mère de Lina , Matthieu Airoldi, rappelle lors de sa conférence de presse "participer à l'enquête de manière régulière" avec des "contacts réguliers avec les enquêteurs.

"Malgré l'implication de Madame Groll, elle n'a aucune information dans le dossier", déplore-t-il.

Les gendarmes, chargés de l’enquête sur la disparition de Lina, sont à la recherche de témoignages au sujet d’un jeune homme de 20 ans, présent dans une aire de jeu courant septembre 2023.

Les gendarmes ont récemment rédigé deux mails, envoyés au moins aux parents ayant une fille scolarisée au collège Frison Roche de la Broque, a appris BFMTV.

Le lundi 15 janvier, les gendarmes ont adressé un premier mail envoyé à tous les parents ayant une fille scolarisée dans cet établissement où Lina suivait ses cours, selon les informations de BFMTV.

La dernière communication du parquet de Strasbourg remonte au 2 octobre dernier. Il annonçait alors que l'enquête s'orientait "vers des investigations de longue haleine sous l'autorité des deux magistrats instructeurs en charge de l'affaire, (...) aucune piste n'étant écartée ni privilégiée".

La mère de Lina, Fanny Groll, a été reçue jeudi par les deux juges d'instruction chargées de l'enquête. Elle a exprimé aux magistrats sa "frustration" de ne pas être davantage tenue au courant de l'enquête.

"Même si la frustration demeure parce que l'accès au dossier complet n'a pas été possible, Madame Fanny Groll tient à remercier l'accueil des deux juges et leur qualité d'écoute", a déclaré son avocat, Me Matthieu Airoldi, à l'issue de l'audition, dont il s'est dit "satisfait".

Jusqu'à cette première audition avec les juges, après quatre mois d'enquête, la mère de Lina et son avocat n'avaient pu prendre connaissance "que de l'enquête préliminaire", soit les éléments découverts dans la première semaine qui a suivi la disparition de la jeune fille.

"La qualité du travail des enquêteurs n'est nullement remise en cause dans ce dossier, madame Groll sait que ceux-ci travaillent d'arrache-pied pour faire toute la lumière sur les causes de cette disparition et retrouver sa fille", a ajouté Me Airoldi.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la prise de parole de la mère de Lina, qui tient une conférence de presse ce vendredi 2 février à 14 heures, aux côtés de son avocat, Me Matthieu Alroidi.

L'adolescente de 15 ans a disparu le 23 septembre dernier, après avoir quitté son domicile, à Plaine (Bas-Rhin). Elle devait se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres de là, un trajet à pied qu'elle avait l'habitude de faire.

Plusieurs battues ont été organisées après sa disparition mais n'ont pas permis de découvrir d'indices probants. Des points d'eau ont également été sondés, sans résultats.