Consultation à 30 euros: les ministres Vautrin et Valletoux saluent la signature de la convention médicale

La fin de 18 mois de longues négociations. L'Assurance maladie et cinq syndicats de médecins libéraux ont signé ce 4 juin à Paris la convention fixant les tarifs médicaux, qui fera passer notamment à 30 euros la consultation généraliste à partir de décembre prochain.

Une signature "saluée" par la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin qui évoque une "date importante pour le dialogue social conventionnel" et "remercie les représentants des médecins libéraux et l’Assurance Maladie pour leur travail et leur engagement".

"Cette négociation conventionnelle était importante pour reconnaître l’engagement des médecins libéraux, notamment en revalorisant la consultation des généralistes à 30 euros, l’avis ponctuel des spécialistes à 60 euros et certaines spécialités médicales", précise la ministre, "elle permet également des avancées importantes en matière d’accès aux soins, de prévention, de réduction du nombre de patients en ALD sans médecin traitant, et en faveur de la qualité et la pertinence des soins."

Pourquoi nos consultations médicales vont-elles nous coûter un peu plus cher?

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"Un accord inédit et important"

Dans un communiqué transmis par le ministère chargé de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux salue "un accord inédit et important"

"Pour la première fois, la convention médicale repose sur des engagements réciproques en matière d’accès aux soins, de pertinence ou encore de permanence des soins qui vont se mesurer par des indicateurs qui seront suivis régulièrement", écrit encore le ministre.

"Augmenter le nombre d’installations de médecins dans les zones sous-dotées, raccourcir le délai moyen d’accès aux spécialistes, réduire le nombre de patients en affection longue durée sans médecin traitant etc. sont autant d’engagements concrets pris par les médecins au service des Français", salue enfin Frédéric Valletoux.

Lorsque la réforme sera pleinement entrée en vigueur, à l'horizon 2027, elle représentera une dépense supplémentaire annuelle d'environ 1,6 milliard d'euros pour l'Assurance maladie.